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Police-Justice

Un chauffeur de taxi reçoit une balle en pleine tête et survit 

En décembre dernier, un chauffeur de taxi a reçu une balle dans la tête. Il a survécu, et raconte. (Photo d'illustration)

En décembre dernier, un chauffeur de taxi a reçu une balle dans la tête. Il a survécu, et raconte. (Photo d'illustration) - AFP

Au mois de décembre, dans l'Eure, un chauffeur de taxi a reçu une balle dans la tête, tirée par un client refusant de payer sa course. L'homme a miraculeusement survécu.

Pascal, 54 ans, chauffeur de taxi normand, a reçu une balle en pleine tête en décembre dernier, par l'un de ses clients. Mais l'homme a survécu. L'agresseur présumé, qui avait pris la fuite, a été arrêté la semaine dernière dans les Yvelines et a été déféré lundi devant le parquet d'Evreux, dans l'Eure, indique RTL. 

Aujourd'hui, Pascal garde encore des séquelles: trois jours en réanimation, deux opérations chirurgicales et une troisième à venir, rapporte Paris-Normandie. Et pour cause: cervicales brisées, mâchoire fracturée, côtes cassées et pommettes abîmées. La balle, de calibre 6,35 mm, est toujours logée dans sa tête. "Les médecins m'ont dit que j'avais une chance sur 10 millions d'être encore en vie. Eux-mêmes ne comprennent toujours pas", s'étonne-t-il auprès du Paris-Normandie.

L'agresseur ne voulait pas régler sa course

Le chauffeur se remémore ce samedi soir du mois de décembre, jusqu'au moment fatidique. Son véhicule était stationné à la gare d'Evreux. Un jeune homme descend du train, lui demande de l'emmener à Ivry-la-Bataille, "pour un mariage". Naturellement, Pascal accepte la course: "Dans la voiture, on a discuté un peu, il était plutôt sympathique". Arrivés à destination, le passager sort soudain une arme et lui tire une balle dans la tête. "Je me suis alors écroulé sur la console centrale. Après, plus de son, plus d'image, je ne me souviens de rien sauf de l'arrivée des pompiers", relate-t-il. L'agresseur, lui, saute de la voiture, tandis que celle-ci continue de rouler toute seule, et finit par percuter violemment un arbre. 

Lors de son arrestation par le GIGN, le tireur a justifié son geste en indiquant ne pas avoir voulu payer les 75 euros de course. Sur RTL, Pascal conclut: "Je n'ai pas de haine, car je m'en suis sorti, j'ai eu beaucoup de chance. Mais être capable de tuer quelqu'un pour 75 euros, c'est incompréhensible".

A.Mi