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Terrorisme

Etat d’urgence: à l’Assemblée pour une dernière prolongation

Nathalie Kosciusko-Morizet est en difficulté sur l'ancienne circonscription de François Fillon à Paris.

Nathalie Kosciusko-Morizet est en difficulté sur l'ancienne circonscription de François Fillon à Paris. - Christophe Archambault - AFP

Pour la troisième et dernière fois en principe, l'Assemblée va voter ce jeudi matin la prolongation de l'état d'urgence, jusque fin juillet, avant d'adopter dans la foulée le projet de réforme pénale devant prendre le relais avec ses mesures antiterroristes.

Après le Sénat le 10 mai, les députés devraient à leur tour massivement voter la prolongation, pour deux mois, de ce régime d'exception controversé, pour assurer la sécurité de l'Euro-2016 et du Tour de France cycliste. Ce troisième prolongement est censé être le dernier, en principe. Par la suite, les mesures antiterroristes émaneront du projet de réforme pénal, devant être adopté après la période de prolongation de l’état d’urgence, c’est-à-dire fin juillet.

"Une cible"

"La menace terroriste demeure à un niveau élevé et la France représente comme l'UE une cible", a justifié à l'ouverture des débats le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. En même temps, sur RTL, Manuel Valls a réaffirmé qu'il n'était pas question de "renoncer" à l'organisation de l'Euro et a assuré que "toutes les conditions ont été réunies" pour la sécurité des fan-zones. L'état d'urgence, instauré par l'exécutif après les attentats du 13 novembre, avait déjà été prorogé de trois mois par le Parlement en novembre, puis encore en février.