Tentative de meurtre à Blois: le couple s'était disputé dans la rue quelques heures avant l'agression

Le contexte de l'agression de la jeune femme à Blois par son ex-compagnon se précise. Quelques heures avant d'être violemment frappée, la victime de 24 ans avait déjà été prise en charge par la police municipale à cause d'une première altercation en pleine rue avec le mis en cause, a appris BFMTV ce jeudi, confirmant une information de France 3.
Le 13 décembre après-midi, l'ancien couple - récemment séparé - se dispute sur la voie publique au sujet du récent avortement de la jeune femme. La police municipale de Blois intervient et raccompagne la victime, visiblement éprouvée par l'altercation. Selon les proches de la jeune femme, le couple entretenait une relation toxique, marquée par des humiliations, des insultes et des violences envers la victime.
Relation toxique
Les agents municipaux n'étant pas habilités à enregistrer les plaintes pour violences conjugales, ils lui conseillent de se rendre au commissariat de la ville, ce qu'elle fera quelques heures plus tard. C'est alors que la jeune femme se heurte à un major de police de 54 ans qui l'invite à se représenter le lendemain avec un dossier complet pour démontrer le harcèlement qu'elle dit subir de la part de son ex-compagnon.
Ce même soir, la jeune femme sera violemment frappée, puis hospitalisée avec son pronostic vital engagé.
Une enquête est ouverte par l'Inspection générale de la police nationale afin de déterminer s'il y a eu un dysfonctionnement dans la prise en charge de la victime par le major de police. Entendu par les enquêteurs de l'IGPN, le fonctionnaire a expliqué qu'il avait d'autres missions à remplir ce jour-là, en plus de prendre cette plainte. Ainsi, l'agent administratif était absent, a appris BFMTV auprès d'une source proche de l'enquête. Il a donc suggéré à la jeune femme de revenir le lendemain avec des captures d'écran des menaces reçues.