Soumission chimique: la police recherche les victimes d'un homme qui a admis avoir violé une quinzaine de personnes

Près de Montpellier, un homme a été arrêté pour des viols avec soumission chimiques sur une quinzaine de personnes, dont des mineurs. Placé en détention provisoire, il a reconnu en garde à vue avoir agi sous l'emprise de la cocaïne.

Une nouvelle affaire de soumission chimique. Dans l'Hérault, un homme a été arrêté pour des viols sur une quinzaine de personnes avec administration d'une substance aux victimes, dont certaines étaient mineures. Mis en examen, il a été placé en détention provisoire le 14 mars, a appris BFMTV auprès du parquet de Montpellier.

Le suspect, un paysagiste de 34 ans selon nos confrères de Midi Libre, a pu être identifié grâce au témoignage de deux femmes. Les investigations sont en cours pour identifier les autres victimes. La compagnie de gendarmerie de Castelnau est chargée du dossier.

Des traces de tranquillisants dans les urines

Le 24 janvier, les deux femmes se présentent à la brigade de Saint-Jean-de-Vedas, dans l'Hérault. La première explique avoir pris un café avec le paysagiste de ses parents à leur domicile quelques jours plus tôt. Au cours de la conversation, celui-ci avait demandé du paracétamol, prétextant un mal de tête. Elle s'était absentée pour aller chercher le cachet et dit avoir eu une perte de mémoire à compter de cet instant, avant de se réveiller dans son lit.

Conduite à l'hôpital, elle fait l'objet d'analyse révélant la présence de benzodiazépines dans ses urines, alors qu'elle ne prenait pas ce type de traitement, utilisé comme tranquillisant pour soulager le stress ou l'anxiété.

La deuxième femme relate le même type de faits. Les enquêteurs, après recherche, retrouve une troisième plainte datant d'octobre 2024. La plaignante avait été retrouvée dans son lit, couverte d'un simple drap, alors que le paysagiste était venu faire des travaux quelque temps auparavant.

Des victimes mineures

Placé en garde à vue, le suspect a reconnu les faits, en indiquant avoir violé ses victimes après leur avoir administré de l'alprazolam, une benzodiazépine. Il a également indiqué avoir agi de la sorte au préjudice d'une quinzaine de victimes, dont des mineurs, avoir filmé les ébats et avoir agi sous l'emprise de la cocaïne.

Sans antécédent, il a été mis en examen pour "viols avec administration d'une substance à la victime à son insu pour altérer son discernement ou le contrôle de ses actes" et "administration de substance nuisible avec préméditation ayant porté atteinte à l'intégrité physique d'une personne". Il a été placé en détention provisoire le 14 mars 2025.

Vincent Vantighem avec Nathan Laporte