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Police-Justice

Pots-de-vin de St-Cyprien: jusqu'à deux ans de prison ferme

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- - Raymond Roig - AFP

Des peines s'échelonnant de an à 4 ans de prison ont été prononcées dans le procès des pots-de-vin en œuvres d'art de la station balnéaire des Pyrénées-Orientales.

Quinze personnes, élus et fonctionnaires de la mairie de Saint-Cyprien ainsi que chefs d'entreprise, ont été jugées en février pour avoir secondé l'ex-maire dans sa frénésie d'achat d'œuvres d'art entre 2003 et 2008, qui a coûté 7 millions d'euros à la ville, ou pour avoir payé en tableaux leur ticket d'entrée sur les marchés publics de cette commune de 10.000 habitants.

Jacques Bouille, maire UMP de la station balnéaires des Pyrénées-Orientales de 1989 à décembre 2008, avait été mis en examen et emprisonné notamment pour blanchiment et trafic d'influence. Il s'est pendu dans sa cellule le 24 mai 2009.

Prisse illégale d'intérêts

Le directeur de cabinet de l'époque, Rémi Bolte, partie intégrante du "système" Bouille, selon l'accusation, a été jugé coupable de corruption passive et active et de complicité de recel de prise illégale d'intérêts. Il a écopé de 4 ans de prison dont 2 ans avec sursis, conformément aux réquisitions.

Le directeur des services de la mairie, Francis Montor, a également été condamné à quatre ans de prison mais avec un sursis de 30 mois, et l'ancien adjoint aux finances, Pierre Fontvieille, à deux ans dont un ferme. Marie-Antoinette Alberny, veuve de Jacques Bouille, a été condamnée à deux ans dont 18 mois avec sursis.

la rédaction avec AFP