Paris: renvoi du procès du policier qui avait frappé un lycéen

Henri Leclaire. - AFP
La présidente du tribunal correctionnel a estimé qu'en raison de la "complexité" de l’affaire concernant le policier qui avait frappé un élève du Lycée Bergson le 24 mars à Paris, dont l’écho médiatique a été important, il était préférable que le policier soit jugé par une formation collégiale (un juge, deux assesseurs) le 10 novembre et non par elle seule, comme c'était prévu.
Etendre l’affaire
Elle a convoqué une autre audience intermédiaire, le 26 mai, pour étudier la demande d'une nouvelle expertise médicale faite par la famille d'"Adam", nom par lequel ses parents souhaitent qu'il soit désigné dans les médias. L'avocat du jeune garçon, qui s'est présenté à l'audience encadré par ses parents, s'est dit "ravi" de voir ses demandes suivies. Il souhaite désormais étendre l'affaire à tous les incidents constatés le 24 mars aux abords du lycée Bergson, dans le XIXe arrondissement de Paris, en marge d'une manifestation contre la loi travail, sur le point d'être adoptée sans vote après le recours mardi au 49.3 du gouvernement.