Meurtre d'Alexandre à Pau: le suspect reconnaît l'avoir croisé

Le principal suspect dans l'affaire du meurtre d'un adolescent, retrouvé démembré à Pau en 2011, a reconnu avoir croisé le garçon et avoir été en possession d'un marteau.

Au fil de la garde à vue, le témoignage se modifie. Le principal suspect du meurtre d'Alexandre Junca, cet adolescent retrouvé démembré à Pau en 2011, a reconnu samedi avoir croisé la victime le soir des faits et avoir été en possession d'un marteau.

Selon une source proche du dossier, l'homme, un marginal de 27 ans, avait dans un premier temps relaté qu'un de ses amis avait frappé à coups de marteau Alexandre qui l'aurait accidentellement percuté avec son vélo.

Il a finalement indiqué que cet ami n'était pas sur les lieux, mais que lui-même avait bien croisé Alexandre le soir du drame, et qu'il était en possession d'un marteau.

Une même arme pour deux agressions?

Cet outil serait la même arme que celle avec laquelle l'homme a agressé un SDF à Pau le 12 juillet 2011, un mois après la disparition d'Alexandre. Pour cette agression, il purge actuellement une peine de prison en Dordogne.

Alexandre avait disparu le 4 juin 2011 alors qu'il se rendait chez son père, dans le centre de Pau. Un fémur de l'adolescent avait ensuite été retrouvé le 26 juin dans le Gave, puis le reste de son corps les 19 et 20 octobre dans cette même rivière.

Mais, selon la même source, l'enquête a montré que le corps d'Alexandre avait été découpé par plusieurs outils différents, et sans doute par des personnes différentes, sans qu'on puisse encore déterminer s'il y a eu plusieurs meurtriers.

Trois autres suspects déférés

Trois autres personnes, également en garde à vue, sont arrivées à 15 heures au palais de justice de Pau afin d'être entendues par la juge d'instruction en vue d'une éventuelle mise en examen. Selon Sud Ouest, le principal suspect n'en fait pas partie.

Un homme, qui s'était présenté spontanément jeudi, a été remis en liberté, à l'issue d'une journée de garde à vue durant laquelle il s'est montré "très coopératif". Un sixième gardé à vue a été mis hors de cause et égalementremis en liberté.