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Police-Justice

Marne: un étudiant tué dans une bagarre

Un étudiant est mort mardi des suites de ses blessures, après une altercation samedi lors d'une fête de l'Ensam.

Un étudiant est mort mardi des suites de ses blessures, après une altercation samedi lors d'une fête de l'Ensam. - -

Un étudiant de l'Ecole nationale supérieure des Arts et Métiers (Ensam) de Paris, dans le coma depuis samedi après une bagarre lors d'une fête de l'Ensam à Châlons-en-Champagne, est mort mardi matin des suites de ses blessures.

Un élève ingénieur de l'Ecole nationale supérieure des Arts et Métiers est mort mardi matin, des suites de ses blessures, après une bagarre lors d'une fête de l'école samedi, à Châlons-en-Champagne.

L'élève ingénieur parisien, âgé de 22 ans, participait dans la nuit de vendredi à samedi à la fête de l'Ensam de Châlons-en-Champagne où il avait effectué une partie de ses études. Il avait été violemment frappé par un étudiant extérieur à l'école d'ingénieur, "probablement à propos d'un différend amoureux", a-t-on précisé au parquet de Châlons-en-Champagne.

L'agresseur est activement recherché

Admis dans le coma au CHU de Reims, l'étudiant est décédé mardi matin vers 8h30 des suites de ses blessures.

Selon les enquêteurs, une première altercation avait opposé les deux étudiants au cours de la soirée qui réunissait près de 350 élèves dans les locaux de l'Ensam.

"Plus tard, l'agresseur présumé a frappé violemment la victime au niveau de la tempe, provoquant un coma et des blessures au cerveau qui lui ont été finalement fatales", a expliqué à l'AFP Christian de Rocquigny, le procureur de Châlons-en-Champagne.

L'agresseur, qui n'est pas encore identifié, à pris la fuite et est activement recherché par les policiers du commissariat de Châlons-en-Champagne, a indiqué le procureur qui pointe "les manquements répétés à la sécurité lors de ces soirées étudiantes".

L'association des élèves demande "à chacun et à chacune ayant assisté à l'altercation de se mettre à disposition de la police et de l'aider dans son travail d'investigation", selon L'Union.