jugement procès michel neyret

Un jugement qui sonne comme la fin d'un feuilleton policier. Michel Neyret, ex-star de la police, a été condamné à XXXX de prison par le tribunal correctionnel de Paris.
Jugé avec huit autres prévenus, la procureure avait requis à son encontre, lors du procès qui s'est tenu en juin, une peine de quatre ans de prison, dont deux ans et demi ferme. Poursuivi pour huit délits, notamment "corruption", "trafic d'influences" ou "association de malfaiteurs", Michel Neyret encourrait jusqu'à dix ans de prison. Il a déjà effectué huit mois en détention provisoire.
Ex-star de l'antigang
Michel Neyret a passé trente-deux ans de carrière dans la police, dont vingt à la tête du prestigieux anti-gang à Lyon. Adulé par ses équipes et ses supérieurs et décoré de la Légion d'honneur pour ses résultats, il était une légende au moment de sa chute. "Ce procès n'est pas celui de la PJ, mais d'une philosophie, d'un système qui est celui de Michel Neyret", a estimé dans ses réquisitions la procureure Aude Duret.
Durant le procès, l'ex-policier a reconnu s'être perdu dans la gestion de ses "indics". Selon lui, les cadeaux reçus provenaient d'informateurs devenus des amis qui voulaient lui "faire plaisir". Sur les prélèvements de stupéfiants, il a assumé cette pratique pour fidéliser des "indics" tout en affirmant, sans convaincre, n'y avoir eu recours qu'à une seule reprise pour 300 grammes de résine de cannabis.
Ex-star de l'antigang
Michel Neyret a passé trente-deux ans de carrière dans la police, dont vingt à la tête du prestigieux anti-gang à Lyon. Adulé par ses équipes et ses supérieurs et décoré de la Légion d'honneur pour ses résultats, il était une légende au moment de sa chute. "Ce procès n'est pas celui de la PJ, mais d'une philosophie, d'un système qui est celui de Michel Neyret", a estimé dans ses réquisitions la procureure Aude Duret.
Durant le procès, l'ex-policier a reconnu s'être perdu dans la gestion de ses "indics". Selon lui, les cadeaux reçus provenaient d'informateurs devenus des amis qui voulaient lui "faire plaisir". Sur les prélèvements de stupéfiants, il a assumé cette pratique pour fidéliser des "indics" tout en affirmant, sans convaincre, n'y avoir eu recours qu'à une seule reprise pour 300 grammes de résine de cannabis.