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INFO BFMTV. Disparition de Lyam: les trois gardes à vues ont été levées

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La mère et une des soeurs de Lyam, 12 ans, retrouvé samedi après avoir disparu pendant 9 jours, avaient été placées en garde à vue, ainsi qu'un de leurs proches.

Les trois gardes à vues opérées dans le cadre de l'enquête sur la disparition de Lyam, 12 ans, retrouvé samedi 19 avril après avoir disparu pendant 9 jours, ont été levées ce dimanche, a appris BFMTV de source proche de l'enquête.

La mère et une des soeurs de l'enfant, ainsi que l'individu chez qui se trouvait Lyam lorsqu'il a été retrouvé à Poitiers (une personne connue de la famille), étaient concernés par ces gardes à vues.

A l'issue des gardes à vue, Me Emmanuel Al Miah, avocat de la soeur de Lyam évoque "deux certitudes". "D'une part: la décision du parquet de lever la garde à vue de ma cliente et ce sans prolongement, est pleinement justifiée au regard des éléments de l'enquête. Deuxièmement: la priorité de ma cliente et de sa famille demeure l'intérêt supérieur de Lyam".

L'avocat de la soeur de Lyam ne souhaite faire aucun commentaires "ni sur les faits ni sur la procédure" et met en avant la priorité de sa cliente: "la protection de Lyam".

Un contexte familial compliqué

La mère de Lyam avait affirmé samedi à BFMTV que l'adolescent avait probablement fugué pour échapper à son père et à sa belle-mère. Elle expliquait que son fils s'était plaint auprès d'elle de violences de leur part. Pour l'heure, cette version n'a pas été confirmée par des sources proches de l'enquête à BFMTV.

En revanche, selon nos informations, la disparition de Lyam est bien survenue dans un contexte de conflit familial entre sa mère et son père. Le couple vit une "séparation douloureuse" et s'occupe de l'enfant en garde partagée, selon une source proche de l'enquête.

Dans ce contexte, le père et la mère ont chacun porté plainte à plusieurs reprises l'un contre l'autre. Dans ces plaintes, les parents dénoncent les conditions de la garde de l'enfant, des violences ou encore des mauvais traitements contre Lyam de la part de l'autre parent.

Pour autant, selon nos informations, jusqu'ici, "ces procédures ont toutes été traitées et n'ont pas remis en cause le régime de garde de l'enfant", à savoir qu'il vit chez son père la semaine et va un week-end sur deux chez sa mère.

Maxime Brandstaetter avec Josian Bonnouvrier