Fête clandestine à Marseille: le propriétaire de la salle dit avoir demandé "de ne pas faire de soirée"

Il s'agirait de la plus importante soirée repérée en France depuis le début de la crise du coronavirus: 500 personnes ont été évacuées dans la nuit de samedi à dimanche, d'une fête clandestine qui se tenait à Marseille (Bouches-du-Rhône), en plein confinement.
"Ils ont pris le risque de vouloir faire une soirée là-dedans, je leur ai dit de ne pas faire de soirée, et ils l'ont fait, je ne vais pas leur tirer dessus", explique le propriétaire de la salle à BFMTV, assurant qu'il n'était pas au courant de l'événement. "Je suis venu leur dire de ne pas faire de soirée, ils ont continué, je ne peux rien faire d'autre".
Lui assure donc ne pas avoir été à l'initiative de cette fête. Il affirme avoir loué la salle de 300 m2 à une agence d'événementiel qui désirait stocker du matériel.
Les organisateurs en cours d'identification
Selon la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, cette "fête privée illégale" a été évacuée dans le calme et des verbalisations ont été dressées pour violation du confinement. Une enquête est actuellement en cours pour identifier les organisateurs qui "devront répondre de leurs actes", a écrit la préfecture de police des Bouches-du-Rhône sur Twitter.
Les forces de l'ordre expliquent avoir retrouvé de l'alcool, de la drogue et beaucoup de protoxyde d'azote - du gaz hilarant - sur place. "La plupart des invités étaient sous protoxyde d'azote", explique à BFMTV Rudy Manna, secrétaire départemental Alliance Police.
La soirée était payante, au prix de 150 euros pour deux personnes avec une bouteille d'alcool à l'intérieur. "C'était une boîte de nuit", résume le policier.
