Double meurtre à Pouyastruc: le dispositif de recherche s'intensifie pour retrouver le suspect

Deux enseignants ont été tués lundi 4 juillet 2022 à Pouyastruc, dans les Hautes-Pyrénées. - Capture Google Street View
Le dispositif policier se renforce à Pouyastruc, dans les Hautes-Pyrénées, deux jours après la découverte du meurtre de deux enseignants, lundi. Afin de mettre la main sur le principal suspect, l'ex-compagnon d'Aurélie Pardon, l'une des deux victimes, le GIGN a été déployé, apprend BFMTV ce mercredi.
Alors qu'ils étaient environ soixante mardi, une centaine de gendarmes est à présent mobilisée sur l'enquête. Sur place, un poste de commandement opérationnel est en train d'être installé, comme le veut l'usage lorsque des investigations prennent autant d'ampleur. Si l'opération venait à durer, des réservistes sont également sur le qui-vive, selon nos informations.
Pour mener à bien ces recherches, les enquêteurs disposent de deux hélicoptères, ainsi que d'une équipe cynophile, permettant de faire intervenir des chiens si nécessaire.
Des recherches en Espagne
Par ailleurs, les recherches ne se limitent pas au territoire français: la Guardia civil espagnole coopère également sur cette affaire, la moto du suspect ayant été retrouvée en Espagne, à environ deux heures du lieu du crime. D'après des sources concordantes, les gendarmes sont parvenus à établir un contact avec l'individu, potentiellement armé et considéré comme dangereux. Ce dernier leur a dit qu'il comptait se suicider.
La piste d'une rivalité amoureuse est à l'étude, Aurélie Pardon et le suspect étant en instance de divorce au moment du meurtre. Alors que cette professeure de français de 32 ans ne vivait pas à Pouyastruc, c'est dans ce village qu'elle a été retrouvée morte dans la rue, gisant nue dans son sang, à quelques mètres du domicile de Gabriel Fourmigué, qui enseignait l'éducation physique dans le même collège de Tarbes.
Celui-ci, âgé de 55 ans, a par la suite également été retrouvé mort, tué par balle dans sa salle de bain. Le procureur de Tarbes doit s'exprimer sur cette affaire à partir de 16 heures.