BFMTV
Police-Justice

Chahuté à une réunion en Gironde, Robert Ménard porte plainte

Robert Ménard a assuré qu'il se présenterait aux municipales de 2020 sans le soutien "d'aucun parti".

Robert Ménard a assuré qu'il se présenterait aux municipales de 2020 sans le soutien "d'aucun parti". - Pascal Guyot - AFP

Le maire de Béziers affirme avoir été "agressé" par des "fascistes de gauche" samedi, en arrivant dans une commune de Gironde où il devait animer une réunion-débat.

Samedi, Robert Ménard a été bousculé par des manifestants, alors qu'il arrivait pour participer à une réunion-débat sur l'union des droites à Saint-André-de-Cubzac, en Gironde.

Dans un communiqué, le maire de Béziers indique avoir porté plainte auprès de la gendarmerie de Saint-André-de-Cubzac, après avoir été "agressé" à son arrivée dans une salle de la ville. Il y avait été convié par une association proche de l'opposition locale de droite, dans un secteur de Gironde où le FN est traditionnellement fort. La gendarmerie a confirmé le dépôt de la plainte contre X.

"La gauche panique"

La venue de Robert Ménard avait suscité l'opposition d'élus locaux de gauche et de LaREM. Le PS local avait appelé à un "rassemblement face à l'extrême droite", selon Sud Ouest, et quelques dizaines de manifestants étaient présents à son arrivée samedi après-midi. Le maire de Béziers a été pris à partie par certains d'entre eux et déséquilibré, selon des images de télévision, lors d'une bousculade qui a duré moins d'une minute. Il a ensuite pu accéder à la salle où il a animé la réunion-débat, en présence d'une quarantaine de personnes.

Dans un communiqué, Robert Ménard a dénoncé une "lâche et violente agression", et affirme avoir été projeté au sol et frappé. Il a mis en cause les élus et militants locaux de LaREM, du PS, du Modem et d'EELV, qui avaient appelé à manifester contre sa venue "en des termes inacceptables et volontairement outranciers, participant à encourager les actes de violence commis".

Le maire de Béziers a dénoncé dans des tweets une agression par "des fascistes de gauche", conséquence selon lui de son plaidoyer pour l'union des droites, qui fait que "la gauche panique et devient violente".

A. K. avec AFP