Prise de bec entre les Foo Fighters et Donald Trump autour de l'utilisation de "My Hero" lors de sa campagne

Dave Grohl, leader de Foo Fighters, durant un concert en 2018 - Neilson Barnard - Getty Images via AFP
Donald Trump et les Foo Fighters s'affrontent par médias interposés depuis plusieurs jours. En cause: l'utilisation par le candidat républicain d'un tube du groupe de rock américain lors de l'un de ses meetings de campagne.
Dans un message publié sur le réseau social X, les Foo Fighters ont dénoncé l'utilisation sans leur accord du morceau My Hero par l'ancien président des États-Unis.
Et dans un communiqué publié dans les colonnes de la revue EW, un porte-parole du groupe a précisé: "Ils n'ont pas demandé l'autorisation aux Foo Fighters et si cela avait été le cas, ils ne le leur auraient pas accordé."
Et d'ajouter: "Le groupe précise qu'ils donneront toutes les royalties obtenues par l'utilisation de la chanson par Donald Trump à la campagne de Kamala Harris".
"Nous avons les droits"
Dans la foulée, un porte-parole de Donald Trump, Steven Cheung, a rétorqué que la formation menée par Dave Grohl leur avait bel et bien accordé les droits d'utiliser le morceau My Hero.
"C'est dans ces moments-là que les faits comptent, ne soyez pas des affabulateurs", a-t-il écrit sur X avant de préciser dans un autre communiqué: "Nous avons les droits d'utiliser la chanson". Les Foo Fighters n'ont pas encore répondu.
De nombreux artistes ont dénoncé l'utilisation illégale de leur musique par Donald Trump lors de ses meetings et dans ses vidéos de campagne. Woodkid, Céline Dion ou encore Aerosmith ont ainsi refusé de voir leur musique utilisée par l'ancien président.
La semaine dernière, Beyoncé a même menacé Trump de le mettre en demeure après qu'il a utilisé sans son autorisation le morceau Freedom - l'hymne non-officiel de la campagne de Kamala Harris - dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.