Grève des éboueurs à Paris: le préavis levé chez l'entreprise Derichebourg

Le préavis de grève déposé dimanche par la CGT a finalement été levé ce lundi matin.

Le préavis de grève de l'entreprise Dericherbourg, chargée de ramasser les déchets dans cinq arrondissements de Paris, a été levé ce lundi matin, a indiqué la société privé de traitement des déchets.

La CGT avait déposé un préavis de grève des éboueurs du garage à bennes de l'entreprise de collecte de déchets Derichebourg situé à la Courneuve (Seine-Saint-Denis) à partir de ce dimanche soir pour une durée indéterminée.

Plusieurs arrondissements gérés par Derichebourg

"Nous avons signé un protocole de sortie de conflit" à l'issue de discussions entre la direction et l'organisation syndicale et "il n'y aura pas de grève dans les 10e et 18e arrondissements", a indiqué à l'AFP Thomas Derichebourg, président de Derichebourg Environnement.

Le dirigeant, qui n'a pas souhaité détailler les termes de l'accord trouvé, a indiqué avoir tenu informée la ville de Paris. Il s'agissait du "seul préavis que nous avions", a-t-il rappelé.

Une nouvelle qui aurait pu avoir des conséquences sur le ramassage des déchets dans les 1er, 3e, 4e, 7e, 10e, et 18e arrondissements de Paris, géré par ce prestataire privé, et jusqu'ici épargnés par la grève des éboueurs. Seule la mairie du 7e arrondissement, qui travaille également avec Derichebourg, assurait ce dimanche ne pas être concernée par le préavis de grève.

Le refus de la réforme des retraites figurait parmi les revendications, derrière la hausse des salaires, l'amélioration des conditions de travail ou encore la réduction du temps de travail à 32 heures. Avec la gestion de six arrondissements, Derichebourg est le premier intervenant privé de la capitale. Sépur couvre le 13e arrondissement, Urbasser les 11 et 19e et Pizzorno le 15e.

Dans un communiqué publié lundi soir, la Ville de Paris a fait état de 7.300 tonnes estimées de déchets non ramassés dans les rues de la capitale, contre 8.000 dimanche et 10.500 vendredi.

Alixan Lavorel avec AFP