Gare d'Austerlitz: un homme avec une arme factice qui taguait des croix gammées blessé par des tirs de la sûreté ferroviaire

Des agents de police à la gare d'Austerlitz après des tirs dans la gare le 3 février 2025 - Xavier GALIANA / AFP
Des agents de la Sûreté ferroviaire de la SNCF (SUGE) ont ouvert le feu ce lundi 3 février midi à la gare d’Austerlitz, située dans le 13e arrondissement de Paris, a appris BFM Paris Île-de-France de source policière. Deux personnes ont été blessées par balle.
Pronostic vital engagé
L'équipage de la SUGE "a fait usage d'une arme administrative à plusieurs reprises", à la suite du contrôle d'un individu qui taguait une croix gammée dans l'enceinte du lieu. Au moins un des agents de la SUGE a alors fait usage de son arme à feu.
"À l’approche des agents de la SUGE, l’homme aurait brandi une arme, qui s’est par la suite avérée factice, et n’aurait pas obtempéré aux injonctions qui lui étaient faites de la lâcher", selon les premiers éléments communiqués par le parquet de Paris, dont le magistrat de permanence s'est rendu sur place.
L’identité du mis en cause, "repéré en train d’effectuer des dégradations (manifestement de type nazies)", n’est à ce stade pas vérifiée.
Il a été grièvement blessé et son pronostic vital est engagé, précise le parquet. Un voyageur, victime par ricochet, a également été touché à un degré de gravité moindre. Les deux ont été pris en charge par les secours.
Deux enquêtes ouvertes
La police est actuellement en cours d'intervention dans la gare dédiée aux grandes lignes. La station n'a pas été desservie par mesures de sécurité par le RER C pendant plus d'une heure, comme indiqué sur son compte X.
Le parvis de la gare est entièrement fermé au public, a constaté une journaliste de l'AFP. Des policiers ainsi que des militaires du plan Vigipirate y sont déployés.
Un camion de pompiers est stationné devant une des entrées de la gare alors que le quai d'Austerlitz est fermé à la circulation, un périmètre de sécurité y ayant été installé.
Le parquet de Paris a ouvert deux enquêtes, toutes deux confiées à la police judiciaire de la préfecture de police.
Elles portent respectivement sur des violences sur personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée de mission de service public et sur des violences avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée de mission de service public.