Fermeture de lycées à Paris: les élus communistes à la région interpellent Pap Ndiaye

INFO BFM Paris Île-de-France - Les élus communistes à la région Île-de-France s'opposent à la fermeture de lycée, dont François-Rabelais. Un courrier a été adressé au ministre de l'Éducation nationale.

Il dénonce "une faute politique" et redoute "un recul pédagogique". Le groupe des élus communistes à la région s'oppose à la fermeture annoncée du lycée général et technologique François-Rabelais, situé dans le 18e arrondissement de Paris.

Dans un courrier adressé au ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye, les élus demandent le maintien de l'établissement, dont ils soulignent "le caractère particulier et stratégique".

"Sa fermeture entraînerait automatiquement la disparition de tout lycée public d’enseignement général et technologique dans cet arrondissement parmi les plus jeunes et populaires de la capitale, riche de près de 200.000 habitant.es", expliquent-ils dans cette missive.

"D'obscurs enjeux fonciers"

La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, avait annoncé en novembre dernier la fermeture partielle ou totale de sept lycées de la capitale dès la rentrée 2023, et de deux supplémentaires en 2024.

Des fermetures "motivées par la recherche d’économies et d’obscurs enjeux fonciers" pour les élus communistes. Valérie Pécresse avait invoqué la "baisse historique des effectifs des lycées de Paris" et évoqué la création de 1000 lits sous forme d'internat ou de résidences étudiantes à la place du foncier libéré.

Dans leur courrier, les élus communistes demandent au ministre de "bien vouloir arrêter ce projet, de maintenir un lycée public d’enseignement général et technologique dans le 18e arrondissement et de faire entendre raison à l’exécutif du Conseil régional d'Île-de-France".

Nicolas Dumas