Municipales à Nantes: le Rassemblement national joue la carte de la sécurité et torpille les vélos

Hier à 16h40

La division départementale de Loire-Atlantique du Rassemblement National a désigné Jean-Claude Hulot comme tête de liste RN-UDR aux élections municipales de 2026 à Nantes.

Moins de vélos et plus de sécurité. C'est, en substance, le programme du candidat Rassemblement National et tête de liste RN-UDR Jean-Claude Hulot pour la campagne municipale 2026 de Nantes (Loire-Atlantique).

Annoncé début septembre par la commission nationale du parti d'extrême droite comme candidat, il a dévoilé ce dimanche 7 septembre son programme pour la ville dans les colonnes de Ouest-France.

Ce dernier se présente comme tête de liste de la liste RN-UDR "Pour une Nantes sûre". Une liste qui compterait 45 membres, selon ses dires.

Selon le CV dévoilé par son parti, qu'il a rejoint en avril dernier, Jean-Claude Hulot est un haut-fonctionnaire parisien et a été chef de bureau à la Direction du Trésor, chargé des questions énergétiques au Ministère de l’Économie et des Finances, et directeur au Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

"Depuis 2011, il est contrôleur général économique et financier (CGEF)", peut-on lire.

Dans la suite de la liste RN-UDR, figurent en numéro deux Christine Masson, salariée en cabinet de recrutement, puis Bryan Pecqueur, 24 ans, adjoint au délégué départemental du parti, Gauthier Bouchet.

"Nantes plus sûre"

Le candidat à la place de Johanna Rolland (PS), maire de Nantes depuis 2014, s'est exprimé auprès de nos confrères sur son programme. En ligne de mire, Jean-Claude Hulot critique d'abord la création de "nombreuses pistes cyclables "qui ont pris la place des voitures".

Visiblement plus en faveur des voitures que des mobilités douces, le représentant RN dénonce la suppression des places de parking à la Petite Hollande, ainsi que les travaux sur le pont Anne-de-Bretagne, prévus pour améliorer la circulation des transports en commun.

Quant à la sécurité, marronier de son parti, Jean-Claude Hulot souhaite "redresser" cette dernière à Nantes au travers de l’augmentation des effectifs de police municipale, de son armement et du renforcement de la surveillance vidéo en ville. Ce dernier est d'ailleurs favorable à la création d'un centre de rétention administrative à Nantes.