Extension de la ZFE à Lyon: début de la concertation sur l'interdiction des véhicules Crit'Air 5

Ce mercredi débute la concertation sur l'interdiction des véhicules Crit'Air 5 et non classés en juillet 2022, sur le périmètre de la ZFE actuelle de la métropole lyonnaise. - Lionel Bonaventure - AFP
La concertation sur l'extension de la Zone à faible émission (ZFE) de Lyon entre dans une nouvelle étape ce mercredi avec l'étude de l'interdiction des véhicules particuliers classés Crit'Air 5 et non classés d'ici juillet 2022 sur le périmètre actuel de Lyon, Villeurbanne, Caluire-et-Cuire et une partie de Bron et de Vénissieux.
Une première étape applicable dès juillet 2022
"Il s’agit de recueillir les avis du public sur un premier dispositif opérationnel à partir de juillet 2022, permettant de tester un mode de fonctionnement et des mesures d’accompagnement à partir d’un parc relativement restreint de véhicules", écrit la Métropole de Lyon dans un communiqué publié ce mardi.

L'objectif est "de préparer au mieux la délibération et l’arrêté de circulation qui en mars 2022 fixeront les modalités de l’étape VP5+", est-il indiqué.
Dans un deuxième temps, le dossier sera transmis "aux autorités organisatrices de la mobilité concernées, aux conseils municipaux, aux gestionnaires de voirie et aux chambres consulaires" du 6 décembre au 6 février 2022.
3500 contributions sur le site de la Métropole
Depuis le début de la concertation le 3 septembre, plus de 3000 personnes ont participé à travers 3500 contributions sur la plateforme en ligne de la Métropole. La Métropole dirigée par l'écologiste Bruno Bernard souhaite, à terme, interdire tous les véhicules diesels dans la ZFE d'ici 2026.
La majorité écologiste doit se rendre dans les 59 communes de la Métropole jusqu'à février pour discuter de cette mesure vivement critiquée par certains habitants, et l'opposition, qui la juge antisociale.
Déjà adoptée par 231 villes ou métropoles européennes, dont Lyon, la ZFE vise à réduire la pollution de l'air, notamment engendrée par les véhicules diesels qui constituaient encore 35% du parc automobile français en 2020.