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Mali: Attal promet une "évolution" de la présence française sur place "d'ici la mi-février"

Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, lors d'une conférence de presse à l'Elysée, le 10 novembre 2021

Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, lors d'une conférence de presse à l'Elysée, le 10 novembre 2021 - Ludovic MARIN © 2019 AFP

Lundi, le gouvernement putschiste de Bamako a ordonné à l'ambassadeur français de quitter le Mali sous trois jours. En réponse, Paris lui a demandé de rentrer immédiatement. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a rappelé ce mardi que le dispositif de l'Opération Barkhane avait vocation à "évoluer".

La junte militaire malienne a ordonné lundi à l'ambassadeur de France à Bamako de plier bagages sous trois jours. Peu désireux de coller à l'agenda d'un gouvernement issu du récent (et double) coup d'Etat au Mali, Paris a demandé à Joël Meyer de revenir immédiatement.

Sur Franceinfo ce mardi matin, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a reconnu un "dialogue très difficile" avec la junte au pouvoir.

"On lutte contre le terrorisme sur place, on va continuer à le faire"a-t-il dit. Il a toutefois indiqué: "D’ici la mi-février, on va travailler avec nos partenaires pour voir quelle est l'évolution de notre présence sur place".

Pas un désengagement

Toutefois, Gabriel Attal a affirmé que cette "évolution" du dispositif français n'était pas tributaire de l'évincement de l'ambassadeur, soulignant que la décision avait été prise en amont.

"On a déjà dit que l’opération Barkhane était adaptée", a-t-il glissé, décrivant: "On a progressivement réduit la voilure on va continuer à le faire, et on a déjà rendu un certain nombre de bases."

Une décélération qui ne signifiera pas un désengagement, jure-t-il. "Ce qui est certain c’est qu'on va continuer à lutter contre le terrorisme islamiste au Sahel, et le Sahel ce n’est pas seulement le Mali", a fait valoir Gabriel Attal.

Robin Verner
Robin Verner Journaliste BFMTV