BFMTV
Italie

Un maire italien marche chaque jeudi pour perdre du poids et les habitants de sa ville le suivent

placeholder video
Lors de la première marche, 45 personnes se sont jointes à lui. Pour la troisième édition, ce sont plus de 200 habitants qui ont marché 5,5km avec l'élu.

C'était une promesse de campagne. Alors qu'il se présentait pour un troisième mandat à l'élection municipale de Valdobbiadene, commune au nord de Venise, Luciano Fregonese s'est engagé à marcher tous les jeudis 5.5 km en moyenne pour perdre du poids.

Lors de son premier mandat, il y a dix ans, l'édile aujourd'hui âgé de 47 ans pesait 90kg, contre 140 maintenant.

Durant la campagne, un tag grossophobe inscrit sur un mur de la ville l'a visé. S'il a confié au Guardian que cela ne l'avait pas "dérangé", il a expliqué que cela l'avait encouragé à perdre du poids.

Plus de 200 participants

Luciano Fregonese a été réélu avec 67% des voix. Il a tenu sa promesse et a organisé une première marche de 5,5km sur sa commune, au cœur de la région vallonnée de la Vénétie, où est notamment produit le prosecco. Ce jour-là, 45 personnes se sont jointes à lui.

"La semaine d’après, nous en avons eu 113 et la semaine dernière, 215… et 12 chiens", raconte-t-il au quotidien britannique.

"Nous essayons de couvrir tous les hameaux de Valdobbiadene, des collines aux montagnes. C’est sympa parce que les gens nous attendent à la fenêtre", poursuit-il.

"Très motivant"

"Très sportif" avant d'être élu, Luciano Fregonese attribue sa prise de poids notamment à des "obligations conviviales" et un emploi du temps chargé à la mairie. "C'était sûrement aussi une question de paresse et de sédentarité, mais être maire signifiait que je ne faisais plus de sport ni d'activité physique", explique-t-il.

"L'autre problème est que j'aime manger et boire, aussi parce qu'ici on mange et on boit bien et donc ce n'est pas facile de suivre un régime", ajoute l'édile.

Il a également affirmé que son dos et ses genoux commençaient à le faire souffrir, ce qui l'a poussé à entreprendre l'idée des marches. "C’est très motivant car je ne le ferais pas seul – ce serait trop ennuyeux et je suis trop paresseux", confie-t-il.

Salomé Robles