Catastrophe de Gênes: qui étaient les quatre victimes françaises?

Mélissa, Nathan, Axelle et William étaient âgés de 19 à 22 ans, et se rendaient à un teknival en Sicile. Ils n'ont jamais pu embarquer dans le ferry.

Mélissa, Nathan, Axelle et William sont les quatre victimes françaises de la catastrophe de Gênes: leur voiture se trouvait sur le pont lorsqu'il s'est effondré, aux alentours de 11h40. Le véhicule appartenait au père d'une des victimes, Axelle Place. Agée de 19 ans, elle était la seule conductrice du groupe. 

Le 2 août dernier, Mélissa, 21 ans et domiciliée à Toulouse, lance un appel sur Facebook: son petit ami Nathan et elle se rendent à un teknival en Sicile. Leur amie Axelle sera au volant, ils cherchent une quatrième personne pour la relayer et faire le trajet avec eux.

Le 13 août, ils embarquent vers le sud-est de la France et récupèrent à Nîmes William, 22 ans. Le voyage se fera donc à quatre. Le groupe arrive en Italie mardi matin, et prend la route de Gênes. Là, les quatre amis doivent prendre un ferry pour la Sicile. Ils n'embarqueront jamais.

"Une perle rare, morte beaucoup trop jeune"

"Mélissa était une fille formidable, une perle rare qui est morte beaucoup trop jeune", confie l'une de ses amies au Parisien. La jeune femme, originaire de Souillac dans le Lot avant de vivre à Toulouse, avait été adoptée par un médecin aujourd'hui à la retraite, relate la Dépêche du Midi.

Son petit ami Nathan était originaire d'Uzès, dans le Gard. Il est passionné de judo et de techno. Ensemble, ils participent à des "free party", ces fêtes où des centaines de fans viennent écouter et danser sur de la techno.

Axelle, la conductrice, venait de Lautrec dans le Tarn et a fini sa scolarité à Albi puis Castres. Selon La Dépêche, elle prévoyait de se réorienter vers l'ébénisterie après avoir passé son bac.

William, le dernier à les avoir rejoint sur la route, était le seul à ne pas venir d'Occitanie. Né en 1996, il travaillait dans les vignes et vivait entre Orange et Chateauneuf-du-pape, dans le Vaucluse. Dans Le Parisien, sa sœur décrit "quelqu'un de têtu mais avec beaucoup d'humour. Il rêvait de s'acheter un camion pour voyager dans le monde".

A. K.