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Belgique

Bruxelles: plus de 3.000 manifestants solidaires des réfugiés

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Plus de 3.000 personnes, selon la police, ont manifesté samedi à Bruxelles en solidarité avec les migrants fuyant les guerres, réclamant "des voies de passage sûr" pour qu'ils cessent de risquer leur vie en chemin. Derrière une banderole proclamant "#safepassage now!", le mot d'ordre de la journée, des manifestants portaient des gilets de sauvetage ou des couvertures de survie. Une manière d'insister sur les conditions très périlleuses dans lesquelles s'effectuent les traversées en mer Egée, entre la Turquie et la Grèce.

La manifestation était issue d'une mobilisation citoyenne relayée par les réseaux sociaux. "Il n'est inscrit nulle part dans la Convention de Genève que l'on peut fermer les frontières aux réfugiés, au contraire", a souligné dans le cortège bruxellois Béatrice Dispaux, citée par l'agence Belga. "Ces gens ont besoin d'aide, d'un abri et nous pouvons leur donner. La situation est critique, il est urgent que les responsables politiques agissent", a-t-elle ajouté. Des rassemblements ont également été organisés à Berlin, Francfort, Dresde, Flensbourg et Hambourg. Dans ce grand port de la mer du Nord, des manifestants arboraient des pancartes en anglais "No nation, no border" et "nous sommes tous des hommes", tandis que flottaient des drapeaux afghans. Des ONG comme Amnesty International, des associations et des partis de gauche et d'extrême gauche s'étaient selon les cas joints aux rassemblements.

A Paris, environ 200 personnes se sont rassemblés place de la République. Le collectif d'associations belges soutenant la manifestation "Safe Passage" précisait sur sa page internet que des manifestations devaient se tenir samedi dans une centaine de villes "de plus de 20 pays d'Europe et du monde". Il s'agit de "demander aux institutions européennes et à nos gouvernements d'agir pour ouvrir des voies de passage sûr pour toute personne qui cherche protection", soulignait le collectif. Il ne faut "plus de morts à nos frontières", ajoutait-il, déplorant le chiffre de "363" personnes déjà décédées en Méditerranée en 2016.

la rédaction avec AFP