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Etats-Unis: un survivant de la tuerie de Parkland victime d'une dénonciation calomnieuse à la police

David Hogg

David Hogg - JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

David Hogg, lycéen survivant de la tuerie de Parkland aux Etats-Unis en février dernier et militant en faveur du contrôle des armes à feu, a vu ce mardi les forces spéciales américaines intervenir au domicile de sa famille, à cause d'un appel malveillant.

David Hogg vient tout juste de fêter ses 18 ans et d'échapper à la mort dans son lycée de Parkland en Floride, théâtre d'une fusillade le 14 février dernier, contrairement à 17 de ses camarades. Depuis, il s'est affirmée sur la scène publique américaine comme un jeune militant contre les violences par armes à feu. 

"On veut nous dissuader de sauver des vies"

Et visiblement, son combat suscite l'animosité de certains. Ce mardi au matin, la maison de sa famille a fait l'objet d'un "swatting", comprendre d'une descente des forces spéciales américaines (nommées SWAT aux Etats-Unis), conduites là par un canular téléphonique du plus mauvais goût. Il l'a confirmé devant les médias dans la foulée:

"C’est une blague. C’est une tentative pour nous écarter de ce que nous essayons de faire, en l’occurrence sauver des vies d’enfants et régler ces problèmes en contribuant, en tant que jeunes, à créer la plus grande inscription des jeunes sur les listes électorales de l’histoire des Etats-Unis, et en encourageant le taux de participation dans ce pays", a-t-il dit tout d'abord. "C’est ce que nous devons faire pour changer la donne. Les gens les plus affectés ont tendance à voter le moins. Nous devons nous assurer qu’ils votent de manière à ce que nous élisions les bons leaders moralement pour servir notre pays et notre peuple. Pour le moment, ce n’est pas le cas."

Interrogé au sujet du profil qu'il prête à l'auteur de cette "blague", David Hogg l'a dépeint comme "quelqu’un qui veut gaspiller des centaines de milliers de dollars du contribuable et gaspiller les ressources de la justice, et nous dissuader de sauver des vies".

Robin Verner