BFMTV
Asie

Boeing disparu: les derniers mots du copilote intriguent

Des militaires participant aux opérations de recherche, en Malaisie.

Des militaires participant aux opérations de recherche, en Malaisie. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Selon les enquêteurs, les derniers propos enregistrés dans le cockpit, "Et bien, bonne nuit", ont été prononcés par le copilote, Fariq Abdul Hamid. La question centrale est désormais de savoir qui contrôlait l'appareil au moment où il a disparu des écrans radars.

"Et bien, bonne nuit." Ce sont les derniers mots transmis au contrôle aérien par le cockpit du Boeing 777 de Malaysia Airlines, disparu il y a près de 10 jours. Et selon la compagnie aérienne, ils auraient été prononcés par le copilote, Fariq Abdul Hamid, un homme de 27 ans décrit comme ordinaire et sur le point de se marier.

"Les investigations préliminaires suggèrent que c'est le copilote qui parlait", a déclaré le PDG de Malaysia Airlines, Ahmad Jauhari Yahya, lors d'une conférence de presse lundi. Cette information pourrait se révéler capitale dans l'enquête sur la disparition de l'avion.

Qui a désactivé le système de communication?

Les investigations se concentrent sur le commandant de bord, Zaharie Ahmad Shah, à la personnalité intrigante, et son copilote, Fariq Abdul Hamid. La question centrale étant de savoir qui contrôlait l'appareil au moment où il a disparu des écrans radars civils suite à un "acte délibéré", selon les autorités malaisiennes.

Le message présumé du copilote, -"Eh bien, bonne nuit"-, a en effet été reçu 12 minutes après la désactivation volontaire, par une personne présente dans le cockpit, du système ACARS (Aircraft Communication Addressing And Reporting System) qui permet d'échanger des informations entre l'appareil en vol et le centre opérationnel d'une compagnie aérienne.

Le transpondeur, autre dispositif crucial, qui transmet les informations sur la position de l'appareil, a été manuellement désactivé deux minutes seulement après ce message. L'arrivée de trois experts français du BEA lundi pourrait permettre de faire avancer l'enquête sur ces points.

S. C. avec AFP