Noël, la vieille obsession de Donald Trump

Le 01/12/2017 à 14h57

Le président américain Donald Trump et Melania Trump, à la 95e illumination annuelle du sapin de Noël national, près de la Maison Blanche à Washington DC, le 30 novembre 2017. - Nicholas Kamm - AFP

Argument de campagne ou réelle conviction, Donald Trump répète à l’envi depuis plusieurs années qu’on ne souhaite plus "Joyeux Noël" aux Etats-Unis, y compris à la Maison Blanche.

Donald Trump va fêter cette année son premier Noël en tant que président des Etats-Unis, son investiture ayant eu lieu quelques semaines après les précédentes fêtes de fin d’année.

Le 45e président des Etats-Unis a déjà illuminé ce jeudi le “sapin de Noël national” à Washington DC, accompagné de son épouse Melania Trump. L’occasion pour l’ancien homme d’affaires de souhaiter à ses concitoyens un "très JOYEUX NOËL", comme il l’a déclaré puis posté sur son compte Twitter.

"Aujourd’hui est un jour que j’ai attendu avec impatience TOUTE L’ANNEE. C’est un jour dont vous m’avez entendu parler à maintes reprises par le passé", a-t-il ajouté.

Car Noël est plus qu’une lubie de Donald Trump: cela a aussi été un de ses arguments de campagne. Selon lui, aux Etats-Unis, le "politiquement correct" empêche les gens de se souhaiter un "joyeux Noël" et la formule "joyeuses fêtes de fin d’année" grignote lentement l’aspect chrétien de la célébration.

Au nom de la "liberté religieuse"

Déjà en octobre, devant une assemblée conservatrice, le président des Etats-Unis avait déclaré: "Ils ne parlent plus de 'Noël' parce que ce n’est pas politiquement correct. Nous, nous disons à nouveau 'Joyeux Noël'". L’occasion pour CNN de retracer l’obsession de Donald Trump avec cette fête de fin d’année.

En juillet, à un festival chrétien, il avait ainsi promis au nom de la "liberté religieuse" qu’ils allaient "dire 'Joyeux Noël' à nouveau". Une promesse à ses électeurs qu'il traîne depuis plusieurs années maintenant. En décembre 2015, il s'en vantait déjà.

Ce jeudi, c’est le secrétaire à l’Intérieur Ryan Zinke qui, pour introduire le président sur scène, l’a présenté comme "l'homme qui a ramené 'Joyeux Noël' dans la capitale de notre pays".