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Mali

La France engagée au Mali, les islamistes reculent

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La situation au Mali s'est précipitée vendredi avec l'intervention de l'armée française aux côtés de l'armée malienne, confirmée par François Hollande dans l'après-midi. Retour sur trois jours d'affrontements.

Les islamistes, qui progressaient dans le pays depuis maintenant neuf mois, ont été stoppés vendredi, par la contre-offensive de l'armée malienne appuyée par des troupes françaises et ouest-africaines. Retour sur les derniers jours de la crise malienne.

L'armée affirme désormais avoir repris le contrôle de Konna, tombée la veille au mains des islamistes.

Poussée djihadiste

Cette nouvelle intervient quelques heures après la confirmation vendredi par François Hollande de l'intervention de l'armée française aux côtés de l'armée malienne et de soldats d'Afrique de l'ouest.

La France a répondu à l'appel du président malien par intérim Dioncounda Traoré, attendu en France mercredi prochain, qui demandait une aide militaire française et le soutien de la communauté internationale.

C'est une poussée djihadiste vers le sud du pays qui a "changé la donne" selon le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian et décidé la France à intervenir. La prise jeudi par les jihadistes de Konna, dans le centre du pays a ainsi bouleversé les plans de la communauté internationale.

Forces spéciales

Lors d'une courte allocution depuis l'Elysée, François Hollande a donc confirmé vendredi après-midi l'intervention de l'armée française.

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Une décision aussitôt saluée par l'ensemble de la classe politique, y compris l'opposition. Mais aussi en Grande Bretagne ou aux Etats-Unis, qui affirment partager "l'objectif français d'empêcher des terroristes de bénéficier d'un sanctuaire dans la région".

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Les familles des otages français détenus par Aqmi au Mali témoignent, elles, de leur angoisse et de leur inquiétude, face à une opération militaire, qui pourrait influer sur leur sort. Certaines familles réclament au président de la République l'intervention des forces spéciales pour les libérer.

Magali Rangin avec AFP