BFMTV
Libye

Libye: les forces spéciales américaines capturent un chef islamiste

Photographie diffusée par le FBI d'Abou Anas al-Libi, l'homme arrêté dans la nuit de vendredi à samedi par les forces américaines.

Photographie diffusée par le FBI d'Abou Anas al-Libi, l'homme arrêté dans la nuit de vendredi à samedi par les forces américaines. - -

Les forces spéciales américaines ont mené conjointement, dans la nuit de vendredi à samedi, deux actions en Somalie et en Libye visant deux chefs islamistes. L'un d'eux, lié à Al-Qaïda, a été capturé.

Les forces spéciales américaines ont mené dans la nuit de vendredi à samedi deux raids, l'un en Somalie et l'autre en Libye, visant deux chefs islamistes soupçonnés d'actes terroristes. L'un d'eux, Abou Anas al-Libi, a été arrêté en Libye.

Abou Anas al-Libi, 49 ans, est l'un des leaders présumés d'Al-Qaïda. Il était recherché par les Etats-Unis pour son rôle dans les attentats de 1998 contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya. Selon un porte-parole du Pentagone, il se trouve désormais entre les mains de l'armée américaine "à l'extérieur de la Libye".

Activement recherché par le FBI

Avec cette capture, les forces américaines ont mis fin à une traque de plus de quinze ans. Abou Anas al-Libi, de son vrai nom Abdul Hamed al-Raghi, était membre du groupe islamique du combat libyen avant de rallier le réseau d'Al-Qaïda.

Il figurait parmi les personnalités les plus recherchées du FBI, qui avait offert 5 millions de dollars pour sa capture. Accusé par la justice américaine pour son rôle dans les attentats de 1998, il pourrait désormais être transféré aux Etats-Unis.

Attaque en Somalie contre les Shebabs

Plus tôt dans la soirée de samedi, le Pentagone a confirmé un autre raid, lancé cette fois en Somalie et visant un autre islamiste appartenant, lui, au groupe somalien Shebab. Washington n'a toutefois pas été en mesure de confirmer si le responsable visé, dont l'identité n'a pas été révélée, avait été tué.

Les Shebabs, eux, ont affirmé avoir été attaqués dans la nuit de vendredi à samedi par des forces spéciales britanniques et turques. L'assaut visait une de leurs bases importantes dans le port somalien de Barawe, qu'ils contrôlent toujours. Londes a démenti samedi soir tout rôle dans cette opération.

M. T. avec AFP