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Centrafrique: la France prête à envoyer 300 militaires

Le nombre de militaires français en Centrafrique s'élève actuellement à 450

Le nombre de militaires français en Centrafrique s'élève actuellement à 450 - -

La France serait prête "si nécessaire" à porter ses effectifs militaires en Centrafrique à 700 voire 750 hommes, contre 450 actuellement.

Alors que la Centrafrique est en proie au chaos, la France serait prête "si nécessaire" à porter ses effectifs militaires en Centrafrique à 700 voire 750 hommes, contre 450 actuellement, dans le cadre d'une opération internationale de maintien de la paix.

La situation en Centrafrique sera au centre d'une réunion internationale le 25 septembre à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. Lors de cette réunion, la France entend plaider en faveur, dans un premier temps, de l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité renforçant le mandat de la force panafricaine déployée sur le terrain sous l'égide de l'Union africaine.

"Opération de maintien de la paix"

Dans un deuxième temps, Paris espère faire voter une résolution qui transforme cette force en "opération de maintien de la paix", mais "c'est un objectif ambitieux, il va nous falloir un peu de temps", a-t-on indiqué dans l'entourage du président français, soulignant que les pays africains engagés doivent détailler le concept d'opération et convaincre ensuite le conseil de sécurité.

La Mission internationale de soutien en Centrafrique (Misca) est une force panafricaine, militaire et policière pour l'essentiel, composée pour l'heure de 1.400 hommes - camerounais, congolais, gabonais, tchadiens. Ses effectifs doivent à terme atteindre 3.600 hommes, mais leur déploiement traîne en longueur.

Rôle limité à la formation et à l'encadrement

"La France est prête à aider, en particulier sur le plan de la logistique et des hommes, si nécessaire", a dit un conseiller du président Hollande, tout en précisant que le rôle éventuel des militaires français serait limité à de la formation et de l'encadrement.

A défaut d'une résolution du conseil de sécurité, la France pourrait demander à d'autres institutions, comme l'Union européenne, de financer cette opération, considérée par Paris comme "une opération de la dernière chance de sauver ce pays du chaos".

L'envoi éventuel de renforts français "dépendra de ce que nous diront nos partenaires africains", a encore dit la même source.

M.G. avec AFP