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Les Trophées Pudlo des Bistrots en partenariat avec BFM Paris Ile-de-France : retrouvez les lauréats !

Couverture Petit Pudlo

Couverture Petit Pudlo - Petit Pudlo

Comme chaque année, Pudlo remet le couvert et est de retour pour célébrer et récompenser le bistrot parisien et tous ses talents! À l’occasion de la troisième édition des Trophées Pudlo des Bistrots, Gilles Pudlowski sacre à nouveau les champions du zinc, les rois de l’œuf mayo, les aubergistes méritants et autres maestros de la cuisine de tradition et des nappes à carreaux. Il a dévoilé ce lundi 18 novembre un nouveau palmarès à la gloire de ces lieux qui font Paris et que le monde entier nous envie.

Bistrot, Cheffe, Jeunes Bistrotiers, Transmission, Accueil ou encore Bistrot Canaille de l’Année... 7 Trophées distinguent autant de coups de coeur, de valeurs et de bonnes adresses ambassadrices du renouveau et de la modernité d’un genre qui n’a pas fini de donner du bonheur à tous. Dans les pas du Paris XVI et du Moulin à Vent, entre résurrections, affaires de famille, sens de la tradition et de la convivialité, 7 Lauréats incarnent toutes les facettes de cet emblème de notre gastronomie française.

Le guide est en kiosque dans tout Paris et en France et bientôt disponible sur Amazon, le 10 décembre. Il sera offert dès jeudi dans 150 bistrots parisiens.

Un septet qui joue les vedettes au sein d’une sélection des 150 meilleurs bistrots de Paris à découvrir dans un guide événement: le Petit Pudlo des Bistrots.

Gage de gourmandise et d’excellence, chaque prix est remis avec le concours d’un partenaire engagé.

Trophée Pudlo Rungis du Bistrot de l’Année

Trophée Pudlo Staub de la Cheffe de l’Année

Trophée Pudlo France Boissons du Jeune Bistrotier de l’Année

Trophée Pudlo Ateliers Nectoux de la Transmission

Trophée Pudlo Pernod Ricard de l’Accueil et de la Convivialité

Trophée Pudlo Bistrots & Cafés de France Art de Vivre & Tradition

Trophée Pudlo Tripiers de France du Bistrot Canaille de l’Année

BISTROT DE L’ANNÉE : La Grille Montorgueil

La nouvelle vie d’un lieu historique, des mets de tradition au meilleur de leur forme, un patron en or, un QG d’amis à l’accueil nonstop et l’amour du zinc (qui plus est le plus ancien de Paris), voilà tout ce que Gilles Pudlowski récompense ici. L’artisan de cette brillante réussite dans la gourmande rue Montorgueil? Laurent Nègre, véritable pape des «5 commandements du Bistrot» édictés par Pudlo. Né à Rodez, ce quadra barbu, bistrotier exemplaire, a pris le chemin de la capitale pour porter la belle parole du zinc dans la lignée de son arrière grand-mère, aubergiste au pays. Depuis 5 ans, il a remis sur les meilleurs rails cette Grille en péril, lui redonnant vie et honneur avec une simplicité rayonnante et une gourmandise qui ne triche pas. Avec son lieutenant aux fourneaux, François Lomet, ex du Villaret, les idées fusent à la carte comme à l’ardoise, marqués d’un implacable sens du produit de qualité. Croque monsieur au brie, divin foie gras maison, céleri rémoulade avec chorizo sans oublier cette impériale saucisse de chez Conquet, le royal aligot et le ballet des belles viandes régalent leur monde dans la bonne humeur. Auréolé de la Coupe du Meilleur Pot, Laurent cache aussi pléthore de jolis crus dans son escarcelle tandis qu’à coups de bonheur de riz au lait et de tarte au citron meringué, les douceurs se révèlent elles aussi angéliques. Notons enfin que le père Nègre, sauveteur d’institutions menacées récidive depuis peu rive gauche avec la belle reprise du Petit Saint-Benoit à Saint-Germain des Prés.

Grille Montorgueil
Grille Montorgueil © Maurice Rougemont

La Grille Montorgueil • 50, Rue Montorgueil, Paris 2e • M° Sentier, Etienne-Marcel

CHEFFE DE L’ANNÉE - Victoria Boller - Aux Lyonnais

Et si le meilleur bouchon lyonnais se trouvait à Paris ? Un exploit revenant à une cheffe de grand talent faisant merveille, depuis deux ans, dans un écrin de caractère. Pure lyonnaise, élevée dans le Beaujolais et forte d’un parcours essentiellement étoilé (Negresco à Nice ou encore Grand Véfour à Paris), Victoria Boller revient à ses racines et au bon goût de la tradition en imposant avec éclat sa marque Aux Lyonnais d’Alain Ducasse. Succédant à Marie-Victorine Manoa dans ce bistrot 1880 au charme historique avec moulures, stucs au plafond et céramiques blanches aux murs, cette cuisinière fortiche donne un raffinement nouveau aux lyonnaiseries d’usage, revisitant le répertoire des lieux avec audace et doigté en le teintant d’une consonance plus «gastro». La délicate quenelle de brochet avec crème de riz et sauce homardine à l’estragon, le sabodet au gamay avec pommes grenailles, poivre de Kampot et sabayon de sauge figurent quelques exemples du «style Boller» s’illustrant aussi côté plats avec ce formidable pigeon rôti sur coffre ou ce modèle de paleron de veau et légumes façon blanquette. En salle, les crus du vignoble rhodanien coulent de source avec le rituel saint-marcellin de la Mère Richard avant que la douce Victoria ne dévoile ses exquises idées côté sucré avec cet addictif chocolat sablé au grué et sorbet orange sanguine ou la crème caramel à la recette héritée de sa grand mère. Une cheffe qui sait tout faire.

Aux Lyonnais • 32, Rue Saint-Marc, Paris 2e • M° Richelieu-Drouot

Victoria Boller
Victoria Boller © Maurice Rougemont

JEUNES BISTROTIERS - Nicolas Gounse et Romain Gastel - Le Guersant

La renaissance de ce troquet d’atmosphère, petit joyau Art Déco caché sur le roulant boulevard Gouvion Saint-Cyr entre la porte Maillot et celle de Champerret? On la doit à Nicolas Gounse, gagné aux joies du zinc depuis dix ans, et Romain Gastel, deux amis qui ont insufflé leur bel esprit à ce bistrot miraculeusement épargné par le temps. Avec ses mosaïques au sol, ses banquettes de velours rouge, ses tables en bois et son grand comptoir d’entrée, le lieu, qui date des années 30, reçoit sans trêve de 9h à 23h, alignant vins malicieux et plats savoureux au fil d’une imbattable formule à 22€ jouant les vedettes midi comme soir. Les produits sont de belle extraction et un brin d’accent basque se glisse ici et là. Hareng pommes à l’huile, terrine de campagne, supions poêlés relevés de piment d’Espelette, poireaux mimosa mais aussi confit de canard pommes sautées et tartare frites ravissent l’assemblée dans la gaité. Et la demeure bichonne aussi un choix de vin d’importance où le séducteur rully de chez Bouchard et le croquant et si fruité chiroubles de Christophe Savoye font des contrepoints pleins de gaîté. In fine, la régressive crème caramel et la belle mousse au chocolat achèvent de ravir dans la simplicité. L’ambiance de copains farceurs et bâfreurs et celle des sages habitués du midi (ce ne sont pas les mêmes) finit de donner au lieu sa verve et sa couleur. Glorieux Guersant!

Le Guersant • 30, Bd Gouvion-Saint-Cyr, Paris 17e • M° Porte de Champerret

TRANSMISSION - Romain & Robert Vidal - Le Sully

De Robert à Romain, on est passé sans heurts de la 3e à la 4e génération de Vidal à la tête du Sully. Ce qui passerait pour une banale brasserie des abords de l’île Saint-Louis, lorgnant sur le quai des Célestins face au métro Sully-Morland, apparaît comme un bistrot de qualité où le «fait maison» est mis en évidence par cette fringante dynastie aveyronnaise de Saint-Geniez-d’Olt. Dans le giron de la famille depuis près d’un siècle, le lieu entre grand comptoir en laiton, boiseries, miroirs, banquettes, a été revu un rien vintage il y a trente ans déjà. Au programme de cette demeure débonnaire accueillant de l’aube aux premières lueurs du soir? Une cuisine de tradition se mariant sans mal avec des vins fort bien sélectionnés (ayant d’ailleurs valu à la maison les honneurs de la Coupe du Meilleur Pot en 2023). L’habile Frédéric Bidault a d’ailleurs pris depuis peu les rênes des fourneaux. Œuf mayo, poireaux vinaigrette ou harengs pommes à l’huile ont de la tenue et passent le relais à l’andouillette des 5 A ou au rituel foie de veau à l’anglaise avec lard grillé, sans oublier ce généreux «croque madame» avec œuf à cheval, frites maison et salade. Sous les bonnes grâces du père et du fils, les bons crus dansent la sarabande avec le frais pouilly-fumé de Blondelet-Fargeau et le friand chiroubles signé Cheysson. Et les desserts valent eux aussi le coup de chapeau entre fondante tarte Tatin et copieuse île flottante. Un doigt de prune de Souillac en plus et l’on se dit que la vie est belle au Sully!

Le Sully • 6, Bd Henri IV, Paris 4e • M° Sully-Morland

ACCUEIL ET CONVIVIALITÉ - Anne-Cécile Faye

Comme une résurrection avenue Rapp! 4 printemps déjà que la virevoltante Anne-Cécile Faye donne un nouveau souffle à l’ex-ambassade vineuse d’Alphonse Mellot, dévoilant sa belle terrasse et sa façade d’entrée caractéristique en forme de demi-tonneau. Accueillant avec chaleur et un charme bien à elle, ayant bouleversé l’intérieur dans un style cosy et un rien british, elle a su en faire un lieu chic, joyeux et savoureux, s’adjoignant aux fourneaux les talents de l’aguerri Eric Lecerf, ex complice du grand Robuchon à l’Atelier Saint-Germain. Venu de l’univers de la grande cuisine, ce dernier délivre ici un brillant registre de bistrot moderne, mitonnant avec un doigté rare œuf mayo, pâté en croûte au foie gras, généreux jarret de veau sans omettre le défilé estival des carpaccios (au bar, citron vert et gingembre ou celui, si fin, au poulpe). Mais quel crime de ne pas consacrer un chapitre à part à cet ébouriffant chou farci, avec farce fine de foie gras, truffe, jarret de veau désossé, chair à saucisse et une réduction d’orange façon osso-buco (sans doute le meilleur de la capitale). De la terrasse au comptoir, Anne-Cécile a l’œil à tout, raconte, met chacun à l’aise sans oublier de filer dès qu’elle le peut chez ses amis vignerons pour chapeauter un choix de crus de premier plan. Dernier atout de la demeure? Des douceurs à se pourlécher à l’image de l’exquis clafoutis aux cerises, du flan parisien à la vanille ou de cette crème brûlée à racler à la cuiller. Divin Sancerre!

Le Sancerre Rive-Gauche • 20, Avenue Rapp, Paris 7e • M° École-Militaire, Alma-Marceau

TROPHÉE ART DE VIVRE & TRADITION - Le Chantefable

Une perle qui mérite largement de traverser Paris vers ce 20e populaire et en mouvement? Ce bistrot 1900 signé Tom Le Fèvre qu’on vit jadis en cuisine à l’Escargot Montorgueil et à l’Arôme de Thomas Boullault. Ce trentenaire joyeux joue l’aubergiste volontaire dans ce monument à classer qui se nomma le Rallye Gambetta et a repris son nom d’origine. Explication: les poètes de Belleville, des abords du Père Lachaise et du grand Est parisien venaient y chanter leur fable. Gourmands malins, voisins et figures du quartier se pressent ici pour se régaler d’une cuisine honnête servie à toute heure, taquiner le coup de blanc ou le petit noir autour du zinc et découvrir ce fabuleux décor inchangé depuis des lustres au rez-de-chaussée d’un bel immeuble haussmanien. Comptoir en pierre de Bourgogne, moulures et stucs au plafond, banquettes de moleskine, sol à damiers et vieilles pubs confèrent un ton vintage irrésistible à ce lieu qui revit avec gaité. Le service est alerte, l’ambiance bruyante, la bonne humeur communicative tandis que les mets défilent et se croquent sans discontinuer avec l’aide de tarifs sages. Les belles terrines maison fricotent ainsi avec l’œuf mayo, cédant la place à la quenelle de brochet sauce Nantua ou à la généreuse andouillette des 5A avant les profiteroles au chocolat. Et pour épouser la belle ambiance des lieux, les bons crus au verre, en bouteille ou en pichet donnent l’embarras du choix. Un bijou d’art populaire.

Le Chantefable • 93, Avenue Gambetta, Paris 20e • M° Gambetta

Le Chantefable
Le Chantefable © Maurice Rougemont

BISTROT CANAILLE DE L’ANNÉE - Quedubon

Ce fut jadis la table de Gilles Bénard, qui y façonna un lieu de fête et de vie, ranimant une rue un peu éteinte à quelques pas des Buttes Chaumont. Ex de l’événementiel, Marc-Antoine Surand, en a fait un «pur bistrot» à sa main, développant le choix de vins insufflant une atmosphère complice pleine de gaité à ce rade contemporain dans les tons gris et rouges, faisant le coup du charme avec son grand comptoir, son coin bibliothèque et sa large ardoise dédiée aux trouvailles vineuses. La cuisine vibre désormais au rythme des bons tours d’une vieille connaissance british: Oliver Clarke, ayant un temps repris la Régalade de l’avenue Jean Moulin. Il peaufine avec brio le style maison qui érige, depuis l’origine, les abats en rois du lieu. Sa patte est légère, les idées fusent le menu du déjeuner à 21€ joue toujours l’imbattable rapport qualité-prix. Pastrami de langue de veau aux pickles de betteraves, pâté en croûte de ris de veau, canard et cochon et bien sûr cette magistrale cervelle de veau pochée aux câpres et beurre citronné montrent que le cinquième quartier peut aussi se faire délicat et raffiné. S’y ajoutent le foie de veau à l’oignon confit et cette mœlleuse et croquante pomme de ris de veau laquée aux prunes, plat star de la maison. Et les douceurs ne déçoivent guère à l’image de ce riz au lait crémeux, avec fraises et amandes ou de ces abricots rôtis avec glace vanille de Madagascar. Que du bon chez Quedubon!

Quedubon • 22, Rue du Plateau, Paris 19e • M° Buttes-Chaumont

Service de communication - BFM Paris Ile-de-France