Collision au large de la Corse: 120 m3 de fuel déjà pompés

"La première priorité est la dépollution" a affirmé François de Rugy, le ministre de la Transition écologique et solidaire. - PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP
Les opérations de dépollution, "première priorité" après la collision dimanche de deux navires au large de la Corse, ont déjà permis de pomper 120 m3 de fuel, a indiqué mercredi le ministre François de Rugy, ajoutant que "des moyens supplémentaires" sont dépêchés pour la désincarcération.
Priorité à la dépollution
"La première priorité est la dépollution, et d'ores et déjà plus de 120 m3 ont été pompés de ce produit sorti des soutes du porte-conteneurs, qui est du fuel de propulsion, mélange d'un produit léger et d'un produit un peu plus lourd", a dit le ministre de la Transition écologique et solidaire lors de la séance de questions à l'Assemblée nationale.
Les opérations "se poursuivent, même si c'est rendu un peu plus difficile par le fait que la nappe a tendance à s'étaler", a-t-il ajouté, précisant qu'elle "dérive vers le nord", s'éloignant des côtes corses.
Le préfet maritime de Méditerranée a estimé mercredi à 200 m3 la quantité de fuel répandu, une fourchette haute de ce que les cuves du porte-conteneurs pouvaient contenir.
Coopération franco-italienne
Huit bateaux, 4 français et 4 italiens, sont sur place pour mener l'ensemble des opérations, a ajouté François de Rugy, qui s'est rendu sur place en début de semaine, saluant "la coopération franco-italienne pour la protection de la Méditerranée".
Quant aux opérations de désincarcération, elles "sont plus compliquées que prévu et donc des moyens supplémentaires sont dépêchés sur place", a-t-il encore dit, évoquant "une collision maritime totalement improbable, et qui pourtant a bien eu lieu".
Selon la préfecture de la Méditerranée, une troisième tentative de désincarcération est à l'étude, menée par les autorités françaises en accord avec la Compagnie tunisienne de navigation (CTN).