Grève du 7 mars: Martinez répète son intention de "mettre à bas le projet de réforme"

Philippe Martinez, le 2 mars 2023, depuis La Ricamarie dans la Loire - BFMTV
L'ESSENTIEL
- Les sénateurs commencent à 14h30 l'examen de la réforme des retraites avec la discussion générale et la mise aux voix de deux motions de l'opposition destinées à faire tomber le texte. Lire l'article
- Plus de 4720 amendements ont été déposés. Gérard Larcher prévient qu'il fera tout pour "aller au bout de ce débat." Lire l'article
- "Le passage de la grève au blocage ne semble pas nécessaire", a déclaré Olivier Véran, qui craint qu'une "France à l'arrêt" ne provoque "une catastrophe écologique, agricole, humanitaire dans quelques mois." Des propos très critiqués à gauche. Lire l'article
Ce direct est terminé
Ce jeudi, les débats sur la réforme des retraites ont commencé au Sénat dans une atmosphère beaucoup plus calme qu'à l'Assemblée nationale ces dernières semaines.
Côté syndicats, la journée de mobilisation du 7 mars continue de s'organiser. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a de nouveau répété son intention de "mettre à bas le projet de réforme".
Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com.
Frédéric Souillot (FO): “Du Sénat, on n’attend rien”
Le secrétaire général de Force Ouvrière, Frédéric Souillot, n'attend rien des sénateurs qui ont commencé leur examen du texte de la réforme des retraites.
"Du Sénat, on n'attend rien," a t-il-dit lors d'une réunion publique dans la Loire avec les autres leaders de l'intersyndicale.
“Nous ce que l’on dit ce n’est pas de recul de l’âge de départ et pas d’allongement de la durée de cotisation;” a-t-il rajouté.
Philippe Martinez répète son intention de "mettre à bas le projet de réforme"
Quelques jours avant la nouvelle journée de mobilisation intersyndicale le 7 mars, le secrétaire général de la CGT a estimé qu'il était important de "montrer notre détermination au niveau national" afin de "mettre à bas le projet de réforme" des retraites.
Philippe Martinez: "Il faut qu'il y ait plus de monde"
"Il faut qu’il y ait plus de monde qui ne travaille pas et plus de monde dans les rues," a dit Philippe Martinez, leader CGT, à propos de la journée du 7 mars.
La plupart des leaders syndicaux se sont rassemblés jeudi en fin d'après-midi près de Saint-Etienne pour une réunion publique.
Grève dans l'aérien: l'administration demande d'annuler entre 20 et 30% des vols les 7 et 8 mars
La Direction générale de l'Aviation civile (DGAC) française a demandé jeudi aux compagnies aériennes de renoncer mardi 7 et mercredi 8 mars à une partie de leurs vols à la suite d'un préavis de grève national, relayé par plusieurs syndicats de contrôleurs aériens.
La DGAC prévoit "des perturbations et des retards" et a demandé aux compagnies de réduire leur programme de vols de 20% à Paris-Charles-de-Gaulle et 30% à Paris-Orly, Beauvais, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Marseille, Montpellier, Nice et Toulouse.
Dussopt assure que "le gouvernement sera ouvert à l'ensemble des propositions"
"Nous voulons faire cette réforme pour ramener le système à l'équilibre tout en l'améliorant" a déclaré le ministre du Travail Olivier Dussopt à l'ouverture des débats sur la réforme des retraites au Sénat ce jeudi. Il a assuré que "le gouvernement sera ouvert à l'ensemble des propositions" des parlementaires et que le texte serait amélioré "chaque fois que nous le pouvons"
Le parlement "ce n'est pas la guignolisation" lance Bruno Retailleau au Sénat
"Le parlement c'est la représentation des Français, ce n'est pas la guignolisation", a lancé le chef de file LR au Sénat Bruno Retailleau, avant l'ouverture des débats sur la réforme des retraites ce jeudi.
"Les parlementaires c'est fait pour voter", a-t-il également déclaré, ajoutant que "nous devons aller au bout du texte pour les Français et pour nous, c'est un devoir".
"Notre boussole ce n'est pas Emmanuel Macron, c'est l'intérêt national" lance Bruno Retailleau
"Nous ne sommes pas des girouettes, notre boussole ce n'est pas Emmanuel Macron, ce n'est pas le Gouvernement c'est l'intérêt national", a déclaré le chef de file des sénateurs Les Républicains Bruno Retailleau au Sénat ce jeudi. Il a rappelé qu'il souhaitait voter la réforme, après l'avoir "modifiée" et "amencée". "Nos amendements vont enrichir [le texte], avec un coût raisonnable", déclare-t-il.
"Il s'agit de sauver un régime auquel on tient tous", a-t-il assuré et pour cela "il faut réformer bien sûr".
La CGT mobilise ses troupes pour "monter d'un cran" et mettre la "France à l'arrêt"
Electriciens, gaziers, raffineurs, cheminots, mais aussi dockers, ouvriers du verre et de la céramique, les représentants des fédérations CGT ont appelé jeudi ces secteurs à "monter d'un cran" dans la mobilisation contre la réforme des retraites et à "mettre la France à l'arrêt" le 7 mars. Au siège de la CGT ce jeudi les responsables de ces fédérations ont serré les rangs et galvanisé leurs troupes, les appelant à ancrer le mouvement dans la durée.
L'intersyndicale dément des manifestations les 11 et 14 mars
Selon une information du Parisien, d'autres manifestations se préparent après le 7 mars. Dans son édition du jour, le journal parle des 11 et 14 mars.
Dans un communiqué, l'intersyndicale dément avec fermeté ces dates.
"L’intersyndicale a pris connaissance de l’article du Parisien, paru ce jour, intitulé: 'Réforme des retraites : vers une manifestation le samedi 11 mars'. Elle dément que d’autres dates, comme le 11 et le 14 mars, soient à l’ordre du jour".

Plus d'informations ici.
Réforme des retraites: la motion d’irrecevabilité rejetée au Sénat
Les communistes avaient déposé avant le début des débats une motion d’irrecevabilité jugeant la réforme des retraites inconstitutionnelle.
Sans surprise, elle a été largement rejetée avec 251 voix contre et 93 pour. En cas d'adoption, l'examen du texte aurait été rejetée.
Réforme des retraites: le patron des sénateurs socialistes dénonce "le déni de démocratie" du gouvernement
"Ce n’est plus de l'obstruction mais de la piraterie parlementaire voire même un déni de démocratie", a jugé dans l'hémicycle le président du groupe socialiste Patrick Kanner.
La gauche sénatoriale est vent debout contre le recours à l'article 47.1 de la Constitution qui permet de cadrer le temps législatif. Les sénateurs ont 10 jours pour examiner le projet de loi, peu importe que les débats soient finis ou non.
Pensions de retraite pour les mères de familles: une sénatrice communiste accuse les LR d'"enfermer les femmes" dans la maternité
"Vous les enfermez dans leur rôle de mère. Mais œuvrez plutôt pour l'égalité salariale", a lancé Éliane Assassi, la présidente du groupe communiste au Sénat.
Les sénateurs LR ont voté en commission un amendement de surcote de la pension de retraite à partir de 63 ans pour les mères qui ont au moins deux enfants. Olivier Dussopt a déjà indiqué qu'il était ouvert à cette évolution.
Retraites: Gabriel Attal croit à "un compromis possible" au Sénat sur la réforme
"Un compromis est possible au Sénat. J'y crois et je l'appelle de mes vœux", a avancé Gabriel Attal dans l'hémicycle de la chambre haute.
Les sénateurs de droite qui ont la majorité à la chambre haute avec leurs alliés aux centristes ont voté à plusieurs reprises ces dernières années le recul de l'âge de départ à 64 ans.
"Ici, il n’y a pas de ZAD, il n’y a que la République"; Gabriel Attal en appelle à "la sagesse" des sénateurs sur les retraites
Gabriel Attal a tancé à distance La France insoumise qui n'a pas de groupe au Sénat.
"Ici, il n’y a pas de ZAD, il n’y a que la République", a lancé le ministre délégué au Budget.
"Après le vacarme des extrêmes", Gabriel Attal en a appelé à "la sagesse des sénateurs".
Retraites: le deal "secret" avec les LR au Sénat qui embarrasse la gauche
La gauche sénatoriale s'est mise d'accord avec la droite pour ne pas examiner la retraite à 64 ans dans l'hémicycle avant la mobilisation sociale du 7 mars.
En échange, les débats s'accéléront ensuite pour parvenir à faire voter la réforme avant la date limite fixée par le gouvernement.
De quoi faire grincer quelques dents dans les rangs des groupes socialiste, communiste et écologiste.
On vous explique les coulisses de cet accord ici.
En ouvrant les débats au Sénat, Olivier Dussopt juge que "toute réforme des retraites est difficile"
"Toute réforme des retraites est difficile", a avancé le ministre du Travail dans l'hémicycle au Sénat ce jeudi après-midi pour ouvrir les débats.
Réforme des retraites: les débats commencent au Sénat
C'est le coup d'envoi au Sénat des débats sur la très contestée réforme des retraites. Olivier Dussopt et Gabriel Attal vont ouvrir le bal avant de laisser la parole à chaque président de groupe.
On vous résume les amendements soutenus par la droite sénatoriale qui ont toutes les chances d'être retenus dans la réforme ici.
"Chacun chez soi": le socialiste Patrick Kanner répond à Jean-Luc Mélenchon sur les retraites
Patrick Kanner, le patron des sénateurs socialistes, a eu des mots très durs contre Jean-Luc Mélenchon ce matin devant l'assocation des journalistes parlementaires.
"Si Jean-Luc Mélenchon veut m'appeler pour me dire comment je dois travailler au Sénat, ce sera non. Chacun chez soi", a avancé l'ex ministre de François Hollande.
LFI qui ne possède pas de groupe au Sénat a appelé les sénateurs à "tout faire pour empêcher l'adoption de la retraite à 64 ans" au Sénat.
"C'est des bêtises": un député de la majorité reprend Véran sur ses propos concernant la "France à l'arrêt"
Une sortie de rang dans la majorirté. Alors que se prépare une forte journée d'action contre la réforme des retraites le 7 mars, les propos d'Olivier Véran font grandement réagir, y compris dans son camp
Mercredi, le porte-parole du gouvernement a déclaré que mettre "la France à l'arrêt", comme le souhaitent les organisations syndicales, serait "négliger la santé de nos enfants" ou encore "prendre le risque d'une catastrophe écologique, agricole ou sanitaire."
Invité ce jeudi sur BFMTV, Richard Ramos, député MoDem du Loiret, a fait part de sa désapprobation, bien qu'il assume "d’être dans la majorité présidentielle."
"C’est des bêtises ce que dit Olivier Véran, je ne partage absolument pas ses propos", tacle-t-il.
Selon lui, ce que fait le porte-parole du gouvernement "est dangereux." "De dire que ce serait une catastrophe de faire grève, c’est le droit des Français de faire grève, c’est le droit des Français de manifester", ajoute l'élu.
"Pas du tout dans la provoc": Véran revient sur ses propos sur "la France à l'arrêt"
Ce mercredi à l'issue du conseil des ministres, Olivier Véran a redoublé de gravité au moment d'évoquer les éventuelles conséquences du mouvement de grèves contre la réforme des retraites prévus le 7 mars prochain à l'initiative des syndicats.
Évoquant tour à tour la sécheresse, la vaccination contre le papillomavirus et le réseau ferrovière, il a jugé que "mettre la France à l'arrêt" reviendrait à "prendre le risque d'une catastrophe écologique, agricole, sanitaire", à négliger "la santé de nos enfants" ou encore à "rater le train du futur".
Présent au Salon de l'Agriculture ce jeudi, Olivier Véran revient sur ses déclarations. "On n'est pas du tout dans la provoc", estime l'ex-ministre de la Santé, en réponse aux critiques de l'opposition et des syndicats.
"J'ai le droit comme porte-parole du gouvernement de dire que les urgences du quotidien des Français, c'est de pouvoir faire ses courses, se soigner, avoir le droit à la sécurité et qu'une France à l'arrêt, ce n'est pas une France qui nous permet d'avancer vers ces urgences", explique-t-il.
Carrières des femmes, index senior... les amendements des sénateurs que le gouvernement pourrait accepter
La réforme des retraites arrive ce jeudi après-midi dans l'hémicycle du Sénat. À majorité de droite, il compte bien accélérer sur la suppression des régimes spéciaux tout en améliorant la retraite des femmes.
Les sénateurs devraient obtenir gain de cause de la part du gouvernement qui veut à tout prix faire voter son texte.
On vous résume ici les points sur lesquels les sénateurs devraient avoir gain de cause.
Véran compare "une France à l'arrêt" à "une catastrophe écologique": un député insoumis y voit le signe d'un "pouvoir qui perd pied"
Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a suscité des railleries à gauche pour avoir estimé mercredi que "mettre la France à l'arrêt" à partir du 7 mars, serait "prendre le risque d'une catastrophe écologique, agricole ou sanitaire".
Réponse d'Antoine Léaument, député insoumis et très proche de Jean-Luc Mélenchon: "c’est le signe d’un pouvoir politique qui perd pied sur ce qu’est le pays".
"Dans 4 ans, on devra recommencer": pour Robert Ménard, la réforme des retraites ne "va "pas assez loin"
"Je pense que c'est une réforme qui ne va pas assez loin", a jugé ce matin Robert Ménard, le maire de Béziers, sur CNews.
"À force de concessions, économiquement, je crains que les économies ne représentent plus grand-chose et que dans 4 ans, on doive recommencer", une réforme, a encore avancé ce proche du Rassemblement national.
Bruno Retailleau sur le 7 mars: "Cette grèviculture, on en a marre"
Avant le mouvement de grèves du 7 mars contre la réforme des retraites, Bruno Retailleau estime sur BFMTV-RMC qu'"on ne peut pas laisser des minorités bloquer la France, et prendre en otage tous les Français".
"Cette grèviculture, on en a marre", assène le patron des sénateurs Les Républicains.
Selon lui, "il faut être attaché au droit constitutionnel de grève" mais celui-ci "doit être équilibré par un autre droit constitutionnel: la possibilité d'aller à son travail et la continuité des services publics"
Régimes spéciaux: pour Retailleau, "les Français ne pourront accepter la réforme que s'ils ont le sentiment de la justice"
Bruno Retailleau revient sur la supression de certains régimes spéciaux, prévue par l'article 1 de la réforme des retraites. L'exécutif souhaite que la mesure ne concerne que les nouveaux entrants, contrairement à la droite.
Selon Retailleau, les Français ne "pourront accepter" la réforme que "s'ils ont le sentiment de la justice."
"On va demander des efforts aux Français, pourquoi on exigerait pas les mêmes efforts pour les régimes spéciaux, parce qu'ils sont en capacité de faire du chantage, de bloquer le pays?", questionne-t-il. En cause: le fait qu'une mise en place plus rapide de la fin des régimes spéciaux pourrait mettre de l'huile sur le fey, avant le mouvement de grèves du 7 mars.
Pour Retailleau, "si on ne fait rien, c'est la banqueroute assurée pour les retraites"
D'après Bruno Retailleau, "si on ne fait rien, c'est la banqueroute assurée pour les retraites".
"Notre optique, ce n'est pas de savoir s'il faut soutenir Emmanuel Macron ou son gouvernement. Notre optique, c'est: est-ce qu'on va sauver le régime de retraites par répartition", détaille le patron des sénateurs LR.
Retailleau assure que Les Républicains "ne seront jamais la béquille du macronisme"
"Jamais nous serons la béquille du macronisme", déclare Bruno Retailleau sur BFMTV-RMC. "On va soutenir" la réforme des retraites, "mais on va le modifier", poursuit le patron des sénateurs Les Républicains.
Avant d'estimer: "Ce n'est pas nous qui allons voter la réforme d'Emmanuel Macron, c'est la majorité qui va voter la réforme que le Sénat depuis 4 ans vote à l'automne tous les ans". Une référence à un amendement voté depuis plusieurs années par les sénateurs lors du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
Celui-ci prévoit notamment de reporter l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans, contre 62 actuellement. C'est également ce que propose le gouvernement dans sa réforme des retraites.
Kanner assure que "l'opposition de gauche va faire son travail de contre-proposition" au Sénat
Les débats au Sénat sur la réforme des retraites ne seront pas similaires à ceux qui se sont déroulés à l'Assemblée nationale précédemment. Tous les sénateurs le répètent à l'envi. Au tour de Patrick Kanner.
"Nous savons travailler dans le calme, le respect, sans utiliser d'injures, d'invectives de menaces", assure-t-il sur Sud Radio.
Pour autant, "ça ne veut pas dire que nous ne serons pas totalement mobilisés", selon le sénateur socialiste du Nord.
"L'opposition de gauche va faire son travail de contre-proposition", promet-il.
Dussopt: 40.000 personnes "vont passer le cap des 1200 euros, dont 20.000 par le seul effet de la réforme"
Invité sur RTL, Olivier Dussopt a reconnu que si "40.000 personnes vont passer le cap des 1200 euros" de pension, "20.000 le passeront par le seul effet de la réforme".
"Mais le plus important, c'est que sur 17 millions de retraités, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension", dont la moitié auront "une augmenation de 70 à 100 euros", a assuré le ministre du Travail. Et sur les 800.000 nouveaux retraités par an, "200.000 auront une pension meilleure grâce à cette réforme".
Kanner ironise sur les propos de Véran: "Je ne sais pas ce qu'il avait fumé avant son interview"
Au micro de Sud Radio, Patrick Kanner revient sur les propos tenus par Olivier Véran ce mercredi à l'issue du Conseil des ministres. Avant le mouvement de grève du 7 mars contre la réforme des retraites, le porte-parole du gouvernement a notamment jugé qu'une "France à l'arrêt", ce serait "prendre le risque d'une catastrophe écologique agricole sanitaire voire humaine dans quelques mois" .
"Si j'ai bien compris, c'est le début de la fin du monde", répond Patrick Kanner sur Sud Radio. Le patron du groupe socialiste au Sénat poursuit:
"Nous avons là un prédicateur qui nous dit: 'si vous êtes trop méchants avec nous, le gouvernement, la France va exploser, disparaître, et la sécheresse va continuer'."
Et le sénateur du Nord de manier l'ironie:
"Je ne sais pas ce qu'avait fumé avant son interview monsieur Véran, mais il ne faut pas faire peur comme ça aux Français. Ils ont le droit de manifester, de se mettre à l'arrêt parce qu'ils considèrent qu'ils sont menacés par une mauvaise réforme."
Olivier Dussopt: "Bloquer le pays n'aurait pas de bonnes conséquences pour l'économie"
"Si nous sommes dans un pays qui permet cette expression de démaocratie sociale, nous ne souhaitons pas de blocages parce que les blocages sont pénalisants pour tout le monde", a déclaré ce jeudi sur RTL Olivier Dussopt.
"Bloquer le pays n'aurait pas de bonnes conséquences pour l'économie", a poursuivi le ministre du Travail. Avant de conclure: "Les désaccords, les manifestations, l'expression d'une opposition... Tout cela est légitime, tout cela est normal, mais cela peut être fait sans bloquer le pays".
Surcote de 5% pour les mères de famille: selon Patriat, "le gouvernement donnera un avis favorable"
Interrogé sur Public Sénat, François Patriat, patron des sénateurs macronistes, se montre favorable à l'instauration d'une surcote de 5% pour les mères de famille avec une carrière complète. La mesure est proposé par les sénateurs Les Républicains qui détiennent la majorité au Palais du Luxembourg.
Si la mesure est "proposée par Les Républicains, je pense que le gouvernement donnera un avis favorable, que nous la voteront", selon François Patriat.
"Une dame qui a tous ses trimestres, qui a 63 ans pourrait prendre la retraite", mais "si elle va à 64 ans, elle aura une surcote", a détaillé le sénateur de Côte-d'Or.
Surcote de 5% pour les mères de famille: Dussopt salue "une mesure qui va dans le bon sens"
Interrogé ce jeudi sur RTL, Olivier Dussopt s'est dit favorable à la proposition des sénateurs LR d'accorder une surcote de 5% aux mères de famille avec une carrière complète dès 63 ans: "C'est une mesure qui va dans le bon sens et sur laquelle nous travaillons avec les sénateurs (...)", a déclaré le ministre du Travail.
Et de préciser: "Depuis plus de 20 ans, l'âge légal a tendance a augmenté. Cette augmentation de l'âge légal tout comme l'augmentation de la durée de cotisation votée en 2013 a pour effet de neutraliser le bénéfice des trimestres validés et octroyés à l'occasion d'une maternité". Ce que la surcote devrait permettre de compenser en partie.
Le ministre du Travail s'est en revanche dit "plus réservé" sur la proposition visant à créer un CDI senior exonéré de cotisations patronales pour les plus de 60 ans. "Avec la Première ministre, nous n'avons pas considéré initialement que les exonérations de cotisations (...) étaient le meilleur moyen pour l'emploi des seniors", a-t-il dit.
Larcher veut que le Sénat aille "au bout" de l'examen de la réforme des retraites
Le Sénat doit aller "au bout" de l'examen du projet de loi de réforme des retraites, a plaidé mercredi son président Gérard Larcher, affirmant vouloir faire le "maximum" en son pouvoir pour y parvenir, à la veille de l'arrivée du texte dans l'hémicycle.
Alors que l'Assemblée nationale n'est parvenue à éplucher que deux des 20 articles du projet de loi dans le temps qui lui était imparti, "le Sénat doit aux citoyens et aux partenaires sociaux un débat sur l'ensemble du texte", souligne Gérard Larcher dans un entretien au Figaro.
Au Palais Bourbon, les discussions s'étaient enlisées en raison des milliers d'amendements signés en particulier par l'opposition de gauche, mais la tonalité devrait être différente au Sénat, dominé par la droite, et où "nous n'avons pas La France insoumise", fait valoir Gérard Larcher.
"Et pourquoi pas la défaite en coupe du monde?": "Véran raillé pour avoir comparé une "France à l'arrêt" à "une catastrophe écologique"
Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran suscitait des railleries sur les réseaux sociaux pour avoir estimé mercredi que "mettre la France à l'arrêt" à partir du 7 mars, serait "prendre le risque d'une catastrophe écologique, agricole ou sanitaire".
"La sécheresse, c'est la faute des syndicats? La crise sanitaire, idem ? Et pourquoi pas la défaite en coupe du monde ? Vos tentatives pour décrédibiliser une mobilisation sans précédent contre les 64 ans sont grossières", a réagi le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger sur Twitter.
Les élus de gauche au Sénat veulent un référendum
La gauche au Sénat va présenter ce vendredi une motion référendaire pour contraindre Emmanuel Macron à organiser un référendum. La démarche n'a cependant presque aucune chance d'aboutir.
>> On vous explique pourquoi dans cet article
Coup d'envoi des débats dans l'hémicycle du Sénat ce jeudi
La deuxième mi-temps commence. Après deux semaines de débats à l'Assemblée nationale et une petite pause fin février en raison des vacances parlementaires, la réforme des retraites arrive ce jeudi dans l'hémicycle du Sénat. Un passage attendu, Les Républicains et leurs alliés du centre ayant une majorité d'élus au Palais du Luxembourg, qui pourrait modifier le projet du gouvernement.
C'est Olivier Dussopt, ministre du Travail, qui donnera le coup d'envoi de la discussion générale du texte, à partir de 14h30. Gabriel Attal, ministre chargé des comptes publics, lui succédera à la tribune.
>> Le programme de la journée dans notre article
Plus de 4720 amendements déposés au Sénat
À 1 heure du matin ce jeudi, 4728 amendements avaient été déposés, 4315 sont "à examiner." Nombre d'entre eux doivent encore passer le "filtre" de la recevabilité financière avant d'être inscrits définitivement à l'ordre du jour.
Ils seront examinés à partir de vendredi, 17 heures.
Bonjour à toutes et à tous
Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité de la réforme des retraites ce jeudi 2 mars 2023