BFM Business
Social
en direct

Grève du 7 mars: plus de 1,1 million de manifestants attendus en France par les renseignements

Manifestation contre la réforme des retraites, le 7 février 2023 à Toulouse

Manifestation contre la réforme des retraites, le 7 février 2023 à Toulouse - Charly TRIBALLEAU © 2019 AFP

Les sénateurs poursuivent ce vendredi l'examen de la réforme des retraites après avoir rejeté une motion référendaire de la gauche. Avant la mobilisation du 7 mars, syndicats et membres du gouvernement fourbissent leurs armes. Les uns se montrent offensifs, les autres jouent sur la peur.

L'ESSENTIEL

  • Le ministre délégué chargé des Transports a invité "tous les Français qui le peuvent à télétravailler le 7 mars". Lire la brève
  • Quelques jours avant la nouvelle journée de mobilisation intersyndicale le 7 mars, le secrétaire général de la CGT a estimé qu'il était important de "montrer notre détermination au niveau national". Lire l'article
  • Les renseignements territoriaux attendent entre 1,1 et 1,4 million de manifestants dans toute la France, dont 60.000 à 90.000 participants. Lire l'article

Ce direct est terminé

Une journée syndicale marquée par le début d’une grève reconductible chez les électriciens et gaziers de la CGT.

Du côté du Sénat, la Chambre haute étudie toujours l’article liminaire de la réforme des retraites, dans une atmosphère beaucoup moins électrique qu’à l’Assemblée nationale.

Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com. Retrouvez dès demain matin toute l’actualité autour de la réforme des retraites sur notre site.

Stéphane Le Foll assure qu'"il y aura une forte mobilisation le 7 mars"

Le maire PS du Mans et ancien ministre de l'Agriculture, qui est contre le report de l'âge légal de départ à la retraite, s'est exprimé sur BFMTV sur la prochaine journée de mobilisation intersyndicale.

"Je suis à peu près convaincu qu'il y aura effectivement une forte mobilisation le 7 mars", a-t-il assuré.

Grève des électriciens et gaziers: la CFE Energie regrette de ne pas avoir été "entendue par le gouvernement"

La grève reconductible dans l'énergie a débuté dès vendredi après-midi avec des baisses de production d'électricité dans plusieurs centrales nucléaires.

Une initiative justifiée selon Stéphane Chérigié, secrétaire national à la CFE Energie.

"Nous n'avons pas été entendus par le gouvernement", a-t-il déploré.

"Vous êtes à côté de la plaque": le sénateur PS David Assouline critique le projet du gouvernement

Peu après 20h, le sénateur socialiste David Assouline a clamé au Sénat une tirade contre la réforme des retraites du gouvernement.

"Vous êtes à côté de la plaque (...) Vous ne comprenez pas ce qu'il se passe dans le pays", a-t-il lancé à destination de l'exécutif.

Les sénateurs de gauche appellent le gouvernement à communiquer la note du Conseil d'État sur le texte

"Quand il y a un flou, c'est qu'il y a un loup", a lancé Marie-Noëlle Leinemann, sénatrice de Paris du groupe de Gauche républicaine et socialiste.

Cette intervention fait partie d'une succession de rappels au règlement de la gauche, demandant au gouvernement de rendre publique la note du Conseil d'État sur la réforme des retraites pour savoir si certains articles sont par exemple jugés inconstitutionnels.

7 mars: Le syndicat FO du Doubs va bloquer l'accès routier à Besançon

"Nous allons bloquer l'entrée principale de Besançon," a dit Rachel Messousse, secrétaire générale de l'union départementale FO du Doubs au micro de BFMTV.

L'objectif c'est non seulement d'empêcher les véhicules de passer mais aussi "d'interpeller les gens en voiture pour continuer à leur expliquer les méfaits de la réforme des retraites," selon Rachel Messousse.

"Nous serons nombreux à bloquer ce rond-point," assure-t-elle sans donner de chiffres.

Retraites: la CGT annonce le début ce vendredi de la grève reconductible chez les électriciens et les gaziers

La CGT Energie vient d'annoncer que les électriciens et gaziers entamaient leur grève reconductible dès aujourd'hui. L'union intersyndicale avait fixé la date du mardi 7 mars pour commencer un mouvement de grève reconductible dans l'ensemble des secteurs d'activité avec pour objectif de bloquer le pays. Le projet de réforme des retraites est actuellement examiné au Sénat.

Plus d'informations ici.

"On se fait balader": le gouvernement ne veut pas accélérer sur la fin des régimes spéciaux au Sénat

Les sénateurs de droite n'apprécient pas le refus de l'exécutif sur l'accélération de la suppression des régimes spéciaux pour les salariés concernés déjà en poste.

Mais après avoir cédé à plusieurs de leurs demandes, Olivier Dussopt ne veut pas mettre d'huile sur le feu à quelques jours de la prochaine grève.

On vous explique tout dans notre article.

Débats sur les retraites au Sénat: un député insoumis dénonce "l'à-plat-ventrisme" des sénateurs de gauche

La gauche sénatoriale s'est mise d'accord avec la droite pour ne pas examiner la retraite à 64 ans dans l'hémicycle avant la mobilisation sociale du 7 mars.

En échange, les débats s'accéléront ensuite pour parvenir à faire voter la réforme avant la date limite fixée par le gouvernement.

Réponse du député insoumis Aurélien Saintoul: "La France insoumise sert à empêcher cet à-plat-ventrisme. Ne pas permettre à la vieille gauche anti-Nupes de redevenir une opposition de façade" sur son compte Twitter.

7 mars: entre 1,1 et 1,4 million de manifestants attendus dans toute la France par les renseignements territoriaux

Les renseignements territoriaux se préparent au retour de la mobilisation contre la réforme des retraites mardi 7 mars. Selon une note consultée par BFMTV, entre 1,1 et 1,4 million de manifestants sont attendus dans toute la France, alors que 320 actions sont annoncées.

À Paris, les participants seront entre 60 et 90.000 d'après les renseignements territoriaux, doont 400 à 800 et gilets jaunes, ainsi que 300 à 500 éléments radicaux.

Plus d'informations ici.

Clément Beaune: "J'invite tous les Français qui le peuvent à télétravailler"

En prévision de la grève du 7 mars, le ministre délégué chargé des Transports a appelé "toutes celles et ceux qui ont la possibilité de télétravailler à s'en saisir" pour pallier les blocages attendus dans les transports du quotidien.

"On a vu lors des mobilisations précédentes que les Français se saisissaient de ces nouveaux outils, mais tous ne le peuvent pas, j'en suis conscient".

Plus d'informations ici.

INFO BFMTV: un échange entre l'intersyndicale et les sénateurs de gauche est prévu ce vendredi après-midi

A l'initiative des écologistes un échange est prévu entre les sénateurs de gauche et l'intersyndicale, ce vendredi à 15 heures 30, selon les informations de BFMTV.

La CGT, représentée par son secrétaire général Philippe Martinez, mais aussi des responsables de l'UNSA, de la CFE-CGC, Solidaires, Force Ouvrière, la CFDT ou encore l'Unef participeront à cette réunion.

Côté politique, Patrick Kanner, Guillaume Gontard et Éliane Assassi respectivement chefs de file des sénateurs socialistes, écologistes et communistes, seront présents. Tout comme Marine Tondelier, la secrétaire nationale d'Europe Écologie - Les Verts.

Réforme des retraites: la demande de référendum des sénateurs de gauche rejetée

Les sénateurs ont débattu ce matin de la demande de référendum de la gauche sénatoriale.

Elle a été largement rejetée avec 93 voix pour et 251 voix contre.

Marylise Léon (CFDT) affirme que ce n'est pas l'intersyndicale qui décidera d'une reconduction du mouvement

"Ce n'est pas le mot d'ordre qui était à l'origine de ce mouvement". Sur BFMTV, la secrétaire adjointe de la CFDT, Marylise Léon, a affirmé que l'intersyndicale ne prévoyait pas d'appeler à la "grève reconductible" après le 7 mars.

"L'intersyndicale n'est pas sur la grève reconductible", a-t-elle expliqué. Mais "il y a des déclinaisons par secteurs qui font leurs propres choix", a-t-elle reconnu, soulignant que des appels à la grève reconductible avaient déjà été lancés par certaines professions comme les cheminots.

"Il appartient aux secteurs professionnels" de décider ou non d'une grève reconductible, a poursuivi Marylise Léon. Mais "on reste très clair dans l'intersyndicale: ce n'est pas nous qui déciderons d'un point de vue national de ce type de mouvement", a-t-elle dit.

Surcote à 5% pour les mères de famille: Kanner estime que "c'est une mesure positive, de reconnaissance"

Patrick Kanner s'exprime sur Public Sénat concernant la proposition des sénateurs Les Républicains de créer une surcote de 5% pour les mères de famille d'au moins deux enfants avec une carrière complète à partir de 63 ans. 

"C'est une mesure positive, de reconnaissance", salue le président du groupe socialiste au Palais du Luxembourg. "Tout ce qui protégera mieux les citoyens, nous y sommes favorables", explique-t-il, ajoutant néanmoins que "la meilleure des méthodes, c'est de ne pas augmenter l'âge légal" de départ à la retraite.

Concernant la proposition, toujours de la droite, de créer un CDI sénior, exonéré de cotisations sociales, Patrick Kanner est "assez réservé". Il évoque des "contrats au rabais", et déclare: "Attention à ne pas faire des catégories différentes".

Marylise Léon (CFDT): le 7 mars doit permettre de "passer à la vitesse supérieure"

"Marquer le coup, marquer les esprits, pour enfin avoir une réponse du gouvernement". Invitée sur BFMTV, la secrétaire adjointe de la CFDT, Marylise Léon a dit vouloir faire du 7 mars une "journée marquante (...) avec un maximum de travailleurs et de travailleurses qui s'arrêtent de travailler pour exprimer leur mécontentement et leur refus de cette réforme profondément injuste".

"On a déjà eu l’occasion d’avoir plusieurs journées de mobilisation et aujourd’hui l’idée c’est de passer la vitesse supérieure et d’avoir des mobilisations encore plus importantes", a-t-elle ajouté.

Réforme des retraites: l'exécutif appelle la droite à un "compromis" au Sénat

Les débats sur la réforme très controversée des retraites ont démarré ce jeudi au Sénat, dans une atmosphère nettement plus sereine qu'à l'Assemblée nationale, le gouvernement tendant la main aux Républicains tandis que la gauche dénonçait la réforme "des droites unies".

>>Retrouvez le résumé de ce premier jour de débats dans notre article

Kanner reconnait un "accord tacite" au Sénat pour ne pas débattre de l'article 7 avant la mobilisation intersyndicale

Au Sénat, "il y a une forme d'accord tacite" pour ne pas examiner l'article 7 avant la mobilisation intersyndicale du 7 mars, reconnaît Patrick Kanner sur Public Sénat.

"Je pense que dans la sagesse du Sénat, y compris de la droite, mais aussi de la gauche, chacun comprend que l'expression des Français le 7 mars doit être connu avant l'examen de l'article 7", explique celui qui préside le groupe socialiste au Palais du Luxembourg.

Pour Éliane Assassi, "la droite à des propos à l'égard des femmes qui sont méprisants"

Éliane Assassi est revenue sur la proposition des Républicains de créer une surcote de 5% pour les mères de famille d'au moins deux enfants avec une carrière complète à partir de 63 ans.

Pour la sénatrice communiste de Seine-Saint-Denis, "la droite a des propos à l'égard des femmes qui sont méprisant". "En fait, les femmes ne seraient là que pour faire des enfants parce qu'il y a un problème démographique dans le pays", ajoute-t-elle.

Avant de dénoncer: "C'est inadmissible, c'est violent pour les femmes".

Éliane Assassi assure que "le débat au Sénat ne sera pas une formalité"

La gauche sénatoriale veut faire entendre sa voix et son opposition à la réforme des retraites. "Le débat au Sénat ne sera pas une formalité", prévient Éliane Assassi, présidente du groupe Communiste Républicain Citoyen et Ecologiste (CRCE), alors que la gauche présente une motion référendaire ce vendredi matin.

Ses troupes comptent bien user de leur droit d'amender le texte, mais elles veulent "particulièrement débattre de l'article 7", prévoyant l'allongement de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans, contre 62 actuellement.

Pour Roger Karoutchi, "le gouvernement a repris les propositions du groupe LR au Sénat depuis 2018"

"Le gouvernement, en réalité, a repris les propositions du groupe Les Républicains au Sénat depuis 2018", déclare le sénateur Roger Karoutchi sur Public Sénat ce vendredi, concernant la réforme des retraites.

Une référence à un amendement voté depuis plusieurs années par les sénateurs dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Celui-ci consiste notamment à pousser l'âge légal de 62 à 64 ans et à accélérer la réforme Touraine, fixant l'allongement progressif de la durée de cotisation nécessaire à un départ à la retraite.

"C'est dommage qu'on ait tant tardé", déplore néanmoins l'élu LR des Hauts-de-Seine.

Pour celui qui est également vice-président du Sénat, "si on avait fait cette réforme des retraites en 2018, les conditions materielles, financières de l'équilibre auraient été plus faciles à trouver".

Philippe Martinez répète son intention de "mettre à bas le projet de réforme"

Quelques jours avant la nouvelle journée de mobilisation intersyndicale le 7 mars, le secrétaire général de la CGT a estimé qu'il était important de "montrer notre détermination au niveau national" afin de "mettre à bas le projet de réforme" des retraites.

"Ici, c'est la République, pas la ZAD": Attal ouvre le débat sur les retraites au Sénat et raille l'Assemblée

Après une séquence électrique à l'Assemblée nationale, où les discussions se sont embourbées au milieu des amendements de l'opposition et devant l'intransigeance du gouvernement, le projet de réforme des retraites débarque au Sénat.

Ce jeudi a en effet marqué le début de l'examen du texte en séance au Palais du Luxembourg. L'occasion pour Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, de jouer la chambre haute contre la chambre basse, et de dire sa conviction de parvenir à un "compromis" grâce à la première.

>>Notre article

"Catastrophe écologique, agricole, sanitaire": avant le 7 mars, le gouvernement joue la stratégie de la peur

À écouter Olivier Véran, l'apocalypse semble guetter l'Hexagone. À l’issue du Conseil des ministres ce mercredi, le porte-parole du gouvernement a redoublé de gravité au moment d'évoquer les éventuelles conséquences du mouvement de grève contre la réforme des retraites prévu le 7 mars prochain à l'initiative des syndicats.

Évoquant tour à tour la sécheresse, la vaccination contre le papillomavirus et le réseau ferroviaire, il a jugé que "mettre la France à l'arrêt" reviendrait à "prendre le risque d'une catastrophe écologique, agricole, sanitaire", à négliger "la santé de nos enfants" ou encore à "rater le train du futur". Une "stratégie de la peur" qui vise à placer les organisations syndicales dans un rôle d'irresponsabilité.

>> Retrouvez notre analyse

L'intersyndicale dément avoir déjà prévu de nouvelles manifestations les 11 et 14 mars

Selon une information du Parisien, d'autres manifestations se préparent déjà après le 7 mars. Dans son édition du jour, le journal parle des 11 et 14 mars. Des dates fermement démenties par l'intersyndicale via un communiqué ce jeudi.

>> Notre article

Retraites: le deal "secret" avec les LR au Sénat qui embarrasse la gauche

"C'est censé rester secret". La confidence est signée de l'entourage de l'un des poids lourds au Sénat. La gêne est palpable après les échanges entre la gauche de la chambre haute et la droite autour d'un petit-déjeuner mercredi, à la veille de l'arrivée de la réforme des retraites ce jeudi après-midi dans l'hémicycle.

Et pour cause: les sénateurs socialistes, communistes et écologistes se sont mis d'accord avec Les Républicains qui détiennent la majorité avec les centristes sur la tournure des débats au Sénat.

>> Notre article

Bonjour à toutes et à tous!

Bienvenue dans ce live consacré à la réforme des retraites, dont l'examen se poursuit au Sénat ce vendredi. Avec, pour commencer ce matin, l'étude d'une motion référendaire présentée par la gauche sénatoriale.

Cette disposition, si elle est adoptée par les deux chambres du Parlement, et si elle reçoit l'aval du président de la République, permet d'organiser un référendum.

BFMTV