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Doubs

Brigitte Bardot, une carrière retracée sur les murs de la mairie de Pontarlier

Brigitte Bardot en 2007.

Brigitte Bardot en 2007. - Eric Feferberg - AFP

Le centre de ressources iconographiques pour le cinéma (Cric) des amis du musée de Pontarlier (Doubs) rend hommage à Brigitte Bardot avec une exposition d'affiches de ses films à l'Hôtel de Ville.

Pour célébrer le 90e anniversaire de Brigitte Bardot, le Cric de Pontalier a sorti de ses cartons un grand nombre d'affiches de ses films et autres photos mettant en lumière une carrière multiple : mannequin, actrice, danseuse, chanteuse, écrivaine et militante des droits des animaux. Jusqu'au 31 octobre, le hall de l'Hôtel de Ville de Pontarlier, dans le Doubs, se pare ainsi de portraits de l'icône, de ses débuts dans Le Trou normand avec Bourvil (1952), jusqu'à son dernier film, L’ Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise, de Nina Companeez (1973).

Entre les deux, "BB" aura croisé les chemins de Serge Gainsbourg, Jean-Luc Godard, Henri-Georges Clouzot, Jean Gabin... Et celui par qui tout arriva : avec Et Dieu... créa la femme (1956), Roger Vadim créa BB.

Il aura suffi de quelques pas de danse lascifs, de jambes dévoilées au grand dam des ligues de censure d'alors, d'un parfum de scandale et d'un sourire ravageur: la légende Bardot est née, dépassant les frontières hexagonales pour incarner le mythe de la femme française à travers le monde.

La Vérité, le rôle de sa carrière

Considérée comme un sex-symbol avant tout, une "ravissante idiote" (jusqu'à l'incarner dans le film éponyme d'Edouard Molinaro en 1964), Bardot bataillera pour s'imposer comme une véritable actrice.

Ce sera le cas en 1960 avec ce qui reste sans doute son plus grand rôle: La Vérité, d'Henri-Georges Clouzot, film de procès où pour la première fois, ses talents de tragédienne explosent à l'écran. Femme enfant, femme fatale, femme engagée – davantage pour les animaux que pour les humains, elle l'admettra toujours volontiers – BB arrête son cinéma en 1973 et se retire de la vie publique, à la recherche de la quiétude dont la célébrité l'a longtemps privée.

C'est désormais par ses coups d'éclat et ses prises de position controversées qu'elle se distingue. Cette exposition à Pontarlier en témoigne. Elle sera visible jusqu'au 31 octobre.

Sabrina Guintini (6Medias)