Le loup dans le Finistère: attaques en hausse et de nouvelles mesures pour protéger les élevages

Une meute de loups dans le parc à loups du Gevaudan (Photo d'illustration) - PHILIPPE HUGUEN / AFP
Le loup sévit dans le Finistère Le comité départemental dédié a fait un point d'étape quant à la présence de canidés au sein du département, rapporte Actu.fr, ce mardi 19 novembre. "Le nombre de constats de dommages sur animaux domestiques continue d’augmenter: 8 en 2022 (dont 6 avec une conclusion "loup non exclu"), 60 en 2023 (dont 25 "loup non exclu") et 80 en 2024 (dont 34 "loup non exclu") à la date du 13 novembre", fait savoir la préfecture.
En 2024, la préfecture note que les jeunes bovins ont été pris pour cibles. Sept attaques contre eux pourraient être l'œuvre du loup dans le Finistère. Par ailleurs, elle précise que, pour l’heure, seul un profil ADN de loup a été identifié dans le département. Cette analyse remonte à avril 2023. Pour autant, cela ne signifie pas qu’il n’y a qu’un seul membre de cette espèce dans le département.
Des subventions
Pour identifier d’autres prédateurs, le préfet du Finistère, Alain Espinasse, a fait une proposition au ministère de l’Écologie et à la préfète coordonnatrice du plan loup. Il demande à réaliser des analyses génétiques sur des prélèvements de salive retrouvée sur des animaux attaqués.
"L’objectif est de pouvoir obtenir une meilleure identification génétique du ou des individus présents, d’analyser leurs comportements et de consolider le comptage de la population lupine dans le Finistère, sans impacter le processus d’indemnisation des éleveurs", détaille le préfet auprès d’Actu.fr. Ainsi, les éleveurs peuvent demander à recevoir des aides de l'État pour protéger leur troupeau, depuis janvier 2023. La zone concernée a été étendue.
Pour contrer les attaques de loup, le comité a accordé des subventions à des élevages finistériens de chiens de protection. Cette expérimentation doit permettre de déterminer si les chiens sont efficaces pour protéger les troupeaux. En outre, le département entend "améliorer la coexistence entre le loup et les élevages".