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Disparition d’Émile: un ami des grands-parents décrit une famille "meurtrie" qui s'est "repliée" sur elle-même

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Toujours sans nouvelles d'Émile, la famille du petit garçon s'est "repliée" sur elle-même d'après Jean-Marcel. Cet ami des grands-parents, habitant du Vernet, s'est confié à BFMTV.

L'homme connaît bien la famille. Plus d'une semaine après la disparition d'Emile, 2 ans et demi, dans le village du Haut-Vernet dans Alpes-de-Haute-Provence, Jean-Marcel, ami des grands-parents était la semaine dernière à la messe donnée pour le petit garçon. Alors qu'aucun indice n'a jusqu'alors permis de mener les enquêteurs sur une piste, cet habitant du Vernet décrit une famille "meurtrie".

"Pour l'instant, ils se sont repliés sur eux-mêmes, par la force des choses. J'espère que l'on se reverra et qu'il y aura une issue si possible favorable et qu'en tout état de cause, on pourra se revoir sereinement", espère-t-il au micro de BFMTV.

"Retour au calme"

L'homme est l'un des rares à avoir été présent à la messe organisée par la famille d'Émile dans la chapelle du Haut-Vernet le 12 juillet au soir. Depuis, il n'a pas eu de nouvelles de la part des grands-parents qu'il connaît depuis plusieurs années.

"Nous ne pouvons que penser au drame que vit la famille. C'est affreux. Donc maintenant, il ne faut voir que la paix, la tranquillité et le retour au calme. Seul le soutien que nous pouvons leur apporter compte", insiste Jean-Marcel.

Egalement grand-père, il évoque un village "du bonheur", des "vacances" et des "enfants". "Il y a toujours eu une grande facilité et une tranquilité à les laisser aller et venir, s'amuser", présente-t-il. Et d'évoquer la piscine du village, "un lieu de rencontre" où il explique avoir fait la connaissance de la famille d'Émile.

"Laisser cette famille dans leur intimité"

Désormais, l'ami des grands-parents appelle à ce que la famille puisse vivre cette épreuve dans le calme.

"Aujourd'hui, il faut laisser cette famille dans leur intimité familiale et qu'ils puissent retrouver un brin de sérénité pour la suite des événements", réclame Jean-Marcel.

Cette "grande douleur qu'il faut respecter", Jean-Marcel a confié l'avoir comprise de son côté dès la semaine dernière. "À partir du moment où j'ai commencé à comprendre que ça devenait plus inquiétant, c'était le moment du respect. Respecter et attendre de savoir et de connaitre des nouvelles informations", avait-il expliqué l'après-midi du mercredi 12 juillet au micro de BFM DICI.

Du côté des investigations, neuf jours après la disparition d'Emile, l'enquête est automatiquement passée en enquête préliminaire ce lundi.

Ce week-end, plusieurs opérations de levée de doute ont été réalisées par les gendarmes a appris BFMTV de source proche du dossier. Les auditions doivent aussi se poursuivre puisque les gendarmes se sont rendus compte que des personnes présentes dans le village le week-end de la disparition d'Emile n'ont toujours pas été entendues.

Boris Kharlamoff et Célia Vallet avec Martin Regley