Mercosur, droits de douane... Les syndicats agricoles se mobilisent le 26 septembre dans l'Aube

Des agriculteurs franciliens mobilisés devant l'Assemblée nationale à l'appel des sections régionales de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs, le 26 mai 2025 à Paris (photo d'illustration). - HENRIQUE CAMPOS / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Les agriculteurs de l'Aube rejoignent le mouvement national. Le syndicat agricole FNSEA appelle à "une grande journée d'action" ce vendredi 26 septembre contre "le Mercosur, les taxes imposées par Donald Trump et le flot des importations internationales qui ne respectent pas les normes qui sont les nôtres", a expliqué Arnaud Rousseau, président de la fédération, dans un entretien au Journal du dimanche.
La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs sont unanimement hostiles à l'accord de libre-échange entre des pays latino-américains du Mercosur et l'Union européenne. Ce dernier doit notamment permettre à l'UE d'exporter davantage de voitures, de machines, de vins et de spiritueux en Argentine, au Brésil, en Uruguay et au Paraguay.
Pas de "blocages" dans l'Aube
"Les actions sont à l’appréciation des fédérations départementales, mais ça peut prendre la forme de visite de grandes surfaces pour aller chercher tous les produits non-conformes", a précisé à l'AFP un porte-parole du premier syndicat agricole français.
Comme le rapporte l'Est Éclair, FDSEA et les Jeunes Agriculteurs de l'Aube envisagent plusieurs actions dans le département. Elles prévoient, entre autres de "sensibiliser les consommateurs sur ce qu’ils achètent", en se rendant dans certaines grandes surfaces, ont expliqué des membres de la FDSEA, réunis pour une conférence de presse à Vallentigny ce jeudi 18 septembre. Ils ont toutefois assuré qu'il n’y aura "pas de vrai blocage ".
Les agriculteurs veulent ainsi dénoncer les droits de douane américains et l'accord qui permet aux d’Amérique du Sud d’exporter des produits agricoles en Europe. "Une concurrence déloyale, puisque ces pays n’ont pas à respecter les normes qu’on nous impose et cassent les prix", a confié Anne-Sophie Franquet, exploitante dans la plaine d’Arcis, à nos confrères de l'Est-Éclair.