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Le corps de la septuagénaire disparue depuis le 20 septembre à Troyes a été retrouvé

Le centre-ville de Troyes

Le centre-ville de Troyes - Capture d'écran Google Street View

Le corps sans vie de Malika Boulouban, 71 ans, disparue à Troyes depuis le samedi 20 septembre, a été retrouvé. La femme était atteinte de la maladie d'Alzheimer, mais aussi de diabète.

Terrible nouvelle pour la famille et les proches de Malika Boulouban. La femme de 71 ans disparue le 20 septembre dernier dans le quartier des Chartreux, à Troyes, a été retrouvée morte ce dimanche 28 septembre. Son corps a été découvert par un chasseur à Bréviandes, commune située à seulement 3 km du quartier où elle avait été aperçue pour la dernière fois.

"Ce jour, un chasseur signalait la découverte du corps d'une femme décédée. Les policiers du commissariat de Troyes qui se déplaçaient sur les lieux identifiaient formellement la défunte", a annoncé la procureure du parquet de Troyes. Une enquête pour déterminer les causes de la mort de Malika Boulouban est en cours.

Des traces rapidement perdues

Sortie de son domicile samedi 20 septembre, vers 14 heures, Malika Boulouban avait rapidement disparu. Les dernières images de la septuagénaire, atteinte de la maladie d'Alzheimer, mais aussi de diabète, ont été captées par les caméras de surveillance de la ville, vers 15h15, dans le quartier des Chartreux. Les recherches engagées pour la retrouver sont restées vaines et son cheminement n'a pas pu être retracé ni par les autorités, ni par ses proches.

En lien avec le Parquet, un appel à témoins avait rapidement été lancé, aboutissant à quelques signalements donnant lieu à d'autres recherches notamment dans un cours d'eau. Mais malgré la mobilisation, Malika Boulouban est restée introuvable jusqu'à ce dimanche 28 septembre.

Pour rappel, selon la Fondation Recherche Alzheimer, environ de 20% des patients atteints de la maladie quittent leur domicile à un moment, et parfois de façon répétée. Particulièrement vulnérables en raison de leur difficulté à s'orienter, ils sont exposés à de réels dangers une fois à l'extérieur.

Sabrine Mimouni