
La Corée du Nord tire un nouveau missile balistique vers la mer de l'Est
Séoul affirme que Pyongyang a tiré au moins un missile balistique ce lundi vers la mer de l'Est, aussi appelée mer du Japon.
Séoul affirme que Pyongyang a tiré au moins un missile balistique ce lundi vers la mer de l'Est, aussi appelée mer du Japon.
En réponse à des exercices militaires américains et sud-coréens, la Corée du Nord a annoncé avoir testé des engins capables "produire un tsunami radioactif de grande ampleur".
Pyongyang continue de multiplier les démonstrations de force,alors que la Corée du Sud et les États-Unis conduisent d'importants exercices militaires conjoints.
L'agence officielle nord-coréenne KCNA a annoncé samedi que plus de 800.000 jeunes nord-coréens ont volontairement rejoint l'armée de leur pays pour combattre "les impérialistes américains", sur fond de manœuvres militaires menées par Washington et Séoul et inédites en cinq ans.
Le tir de jeudi était le troisième de la Corée du Nord depuis dimanche. Il est intervenu quelques heures avant une visite à Tokyo du président sud-coréen Yoon Suk Yeol.
La Corée du Nord a procédé ce jeudi à un nouveau tir de missile balistique, à quelques heures d'une visite du président sud-coréen au Japon, a annoncé l'état-major interarmées de Séoul.
"La Corée du Nord a tiré un missile balistique non identifié en direction de la mer de l'Est", a indiqué l'armée sud-coréenne ce mardi.
Le tir a eu lieu au large de la ville côtière de Sinpo (est de la Corée du Nord) dimanche matin, selon KCNA. L'armée sud-coréenne confirme de son côté avoir détecté un nouveau tir de missile.
La Corée du Sud et les États-Unis doivent entamer lundi les exercices "Freedom Shield". Ces exercices provoquent systématiquement la colère de la Corée du Nord, qui les considère comme des répétitions générales en vue d'une invasion de son territoire.
"Les récents exercices aériens conjoints" entre Séoul et Washington "montrent clairement que le projet d'utiliser des armes nucléaires contre la RPDC suit son cours au rythme d'une vraie guerre", dénonce Pyongyang.