Les Egyptiens ont voté pour leur élection présidentielle. Le candidat des Frères musulmans semblait favori et son parti le donne loin devant son concurrent, mais la réalité est différente, l’avance du candidat est bien mince.
Les Frères musulmans égyptiens affirme être sûrs ce vendredi que le second tour de la présidentielle se jouerait entre leur candidat, Mohammed Morsi, et Ahmad Chafiq, un ancien Premier ministre de Hosni Moubarak.
Un an et demi après la révolution populaire, l’Egypte doit élire son nouveau président. Le scrutin du premier tour se termine ce jeudi à 20 heures. BFMTV s’est intéressé aux femmes égyptiennes face à la percée attendue des partis islamistes.
52 millions d'Egyptiens sont appelés à se rendre aux urnes pour élire leur président. Mais, comme l'explique Ulysse Gosset, éditorialiste politique étrangère à BFMTV, "les Égyptiens élisent leur président, et la Constitution n'est pas encore écrite."
La participation aux élections présidentielles est très forte dans les différents quartiers du Caire.
Le Parti de la Liberté et de la Justice, vitrine politique des Frères musulmans et grand vainqueur des législatives de 2012 ne passerait pas au second tour selon les sondages.
Les Égyptiens ont commencé à voter mercredi pour choisir un successeur au président déchu Hosni Moubarak, un scrutin historique qui oppose des candidats islamistes ou laïques aux visions profondément différentes pour l'avenir du plus peuplé des pays arabes.
Quinze mois après le départ d’Hosni Moubarak, les Egyptiens sont appelés à voter pour élire leur président. Les électeurs ont le choix entre 13 candidats. Cependant, deux d’entre-deux semblent partir favoris : Abdel Aboul Fotouh et Amr Moussa.
Le tourisme égyptien a pâti de la révolution populaire qui a renversé le président Hosni Moubarak en 2011. Même si les autorités attendent un retour à la normale dès cet été, les professionnels du secteur continuent de connaitre des moments difficiles.
Il y a un et demi les Égyptiens se soulevaient, pour un pays plus juste et démocratique. A l’heure de l'élection présidentielle, certains révolutionnaires ont décidé de boycotter le scrutin.
