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Attaques en Israël: réserviste de Tsahal, Hannah, originaire de Draguignan, attend d'être déployée

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La jeune femme a déjà été déployée il y a quelques années à la frontière avec Gaza. Après la mort de l'une de ses amies lors de la rave-party, Hannah attend d'être appelée à nouveau.

Depuis samedi, il n'y a "que de la tristesse". Hannah, 28 ans, Franco-Israélienne originaire de Draguignan (Var), est réserviste dans l'armée israélienne. Après les attaques du Hamas en Israël, qui ont débuté samedi 7 octobre dernier, il est impossible pour elle de continuer à rester les bras croisés et de continuer son emploi dans le marketing à Jérusalem, explique-t-elle.

Une collègue de Tsahal tuée lors de la rave party

Son engagement a pris tout son sens ces derniers jours, lorsqu'elle apprend la mort de May, l'une de ses collègues de Tsahal. Cette dernière fait partie des nombreuses victimes -au moins 250 morts- qu'ont fait les terroristes du Hamas lors de la rave-party, dans le désert du Néguev.

"Il y a de la tristesse et de l'effroi. Cet effroi fait qu'on a l'impression d'être anesthésié de toutes émotions", admet Hannah.

Si elle est appelée dans les prochains jours, ça ne sera pas sa première mission dans les rangs du Tsahal. "J'ai été à la frontière de Gaza en tant que réserviste il y a deux ans", explique-t-elle. Seule différence, la jeune femme de 28 ans ne prendra pas les armes. "Je ne suis pas combattante, je suis dans les renseignements", précise-t-elle.

Un dossier déposé pour un permis de port d'arme

Hier, jeudi 12 octobre, elle a reçu un coup de téléphone de son ancien commandant des renseignements. "Il m'a dit qu'il allait avoir vraiment besoin de mon travail", affirme Hannah auprès de BFMTV.

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Qui plus est, avec les événements récents, la Varoise d'origine, qui vit à Jérusalem, a déposé un dossier pour obtenir un permis port d'arme. "Vu ce qu'il s'est passé, je veux avoir une arme sur moi, pour pouvoir sortir dans la rue".

En Israël, la mesure a été facilitée il y a quelque temps, notamment pour éviter de possibles attentats. "Aujourd'hui, des civils ont le permis de port d'armes, et grâce à cela, il y a beaucoup d'attentats qui ont été évités", assure Hannah.

Désormais, la jeune femme espère être appelée la semaine prochaine.

Sonia Carneiro et Blandine D'Alena avec Martin Regley