Sondage: 80% des Français pour les aliments bios dans les cantines

Les trois quarts des Français se déclarent favorables à l'introduction d'aliments bios, locaux et de saison en restauration collective publique, selon un sondage IFOP pour l'association Agir pour l'environnement - Lundi 11 janvier 2016 - Anita Veron - Flickr
Les trois quarts des Français se déclarent favorables à l'introduction d'aliments bios, locaux et de saison en restauration collective publique, selon un sondage IFOP pour l'association Agir pour l'environnement.
76% des sondés se disent favorables "au vote d'une loi imposant l'introduction d'aliments issus de l'agriculture biologique, locaux et de saison dans la restauration collective publique" (écoles, hôpitaux, maisons de retraite...): 35% "tout à fait", 41% "oui plutôt".
Du bio à tout prix
Ils sont 87% dans la tranche des 50-64 ans. Et 80% des femmes, quel que soit leur âge, sont pour. En revanche, 15% des interrogés sont "plutôt pas favorables", et 9% "pas du tout favorables". A Paris et dans son agglomération, 81% des personnes sont en faveur d'une telle disposition; 77% en communes rurales, selon ce sondage réalisé en ligne du 4 au 7 janvier, auprès de 1.006 personnes, selon la méthode des quotas.
Une proposition de loi portée par la députée écologiste Brigitte Allain, prévoit l'introduction dans la restauration collective publique "dès 2020, de 40% de produits issus de l'alimentation durable, locaux, de saison". Le texte doit être examiné ce jeudi en première lecture à l'Assemblée nationale.
Du vert pour l'environnement
Pour Agir pour l'Environnement, cette loi est "une nécessité": "Huit ans après le Grenelle de l'Environnement et les promesses des gouvernements successifs, la part de terre agricole dédiée à la bio ne dépasse pas 4% et la part de la bio en restauration collective ne représente que 2,7% des achats alimentaires", dit l'association. "En stimulant les circuits courts et une agriculture respectueuse de l'environnement, cette loi créera une dynamique locale favorable à l'emploi, le climat et la santé", ajoute l'ONG.