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Avalanche à Tignes: quatre morts dont trois d'une même famille

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Une avalanche à la station de Tignes a fait quatre morts lundi matin. Les autorités locales ont précisé les circonstances de ce drame et sont revenues sur un bilan qui pourrait ne plus évoluer, même si les recherches continuaient.

L'avalanche dans laquelle quatre personnes sont décédées lundi à Tignes en Savoie ne devrait pas avoir fait d'autre victime, au terme des dernières recherches et vérifications faites par les secours, a indiqué le sous-préfet d'Albertville.

"Il y a lieu de penser qu'il n'y a pas d'autre victime", a déclaré Nicolas Martrenchard lors d'une conférence de presse dans la station, retransmise à la télévision, alors que de premières informations avaient laissé craindre la présence de plusieurs autres personnes sous la neige.

Cyril Anceau, le chef du détachement des CRS d'Alberville a confirmé à BFMTV ce "bilan définitif".

Les victimes sont des surfeurs "habitués" de la station

D'ultimes vérifications ont porté sur une cinquième personne qui se trouvait avec le groupe "quelques minutes avant le drame" et qui était censée attendre les autres au bas de la piste. Cet adolescent est en cours d'audition par les CRS, a-t-il ajouté.

Le sous-préfet a précisé que les quatre décédés, des surfeurs de nationalité française habitués de la station qui "cheminaient" à pied quand ils ont été emportés par une plaque à vent, étaient un père de famille de 48 ans, son fils de 15 ans, le demi-frère de ce dernier âgé de 19 ans, ainsi que leur moniteur de 59 ans.

La confusion initiale sur le nombre de personnes présentes dans le groupe serait due à une double prise en compte de leur inscription à cette sortie, sur internet et via le moniteur, selon les explications du sous-préfet.

La coulée de neige de 400 mètres de long a eu lieu sur un secteur hors-piste, situé à quelques dizaines de mètres seulement des remontées mécaniques. Le personnel de la station a donné l'alerte à 10h35.

Toutes les victimes étaient équipées de DVA (Détecteur de victime d'avalanche) ce qui a permis de les retrouver rapidement mais pas assez pour leur sauver la vie. 

David Namias avec AFP