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Salomon annonce que les premières doses de Johnson & Johnson arriveront "normalement dans un mois"

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Le directeur général de la santé, qui était l'invité ce dimanche midi de BFM Politique, a précisé le calendrier établi pour le vaccin Johnson & Johnson et s'est voulu rassurant quant aux éventuels effets secondaires du vaccin AstraZeneca.

Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, a précisé ce dimanche, sur le plateau de notre émission BFM Politique, le calendrier autour du vaccin anti-Covid19 de Johnson & Johnson, qui vient d'être autorisé en France, le quatrième admis sur notre territoire.

"C'est un vaccin très confortable techniquement en termes de conservation et puisqu'il n'y a plus qu'une injection", a expliqué le directeur général de la Santé. Les premières doses de Johnson & Johnson devraient arriver en France "normalement dans un mois".

87% des résidents d'EHPAD sont vaccinés

Jérôme Salomon s'est également exprimé sur la vaccination "dans les Ehpad", qui "a un impact très favorable sur la réduction des admissions hospitalières", précisant que "87% des résidents" de ces établissements sont vaccinés.

"On ne change rien à la vaccination, on doit au contraire l'intensifier", a-t-il plaidé.

Jérôme Salomon a également tenu à rassurer ce dimanche les Français sur les éventuels effets secondaires du vaccin du groupe AstraZeneca, dont l'usage a été suspendu provisoirement dans plusieurs pays par craintes de cas de caillots sanguins.

"Il n'y a pas plus de malades thromboliques sur les sujets vaccinés que chez les sujets non-vaccinés (...) La balance bénéfice-risque est extrêmement favorable au vaccin", a-t-il affirmé sur notre plateau.

Un "dispositif exceptionnel de pharmacovigilance"

"Aujourd'hui, le bénefice d'être vacciné quand on a 80 ans, quand on est diabétique, quand on est obèse et quand on est donc protégé contre l'infection est considérablement plus important que les effets secondaires", a-t-il plaidé.

Le directeur général de la santé a également loué le "dispositif exceptionnel de pharmacovigilance, c'est-à-dire de surveillance des vaccins" français. "Les professionnels de santé et tous les citoyens peuvent signaler un effet secondaire d'un vaccin", a-t-il ajouté.

Fanny Rocher