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Santé

Hôpital: des infirmiers anesthésistes appellent à une semaine "bloc mort"

Un anesthésiste. (Illustration)

Un anesthésiste. (Illustration) - Jean-Sébastien Evrard

Les collectifs d'infirmiers mobilisés promettent un "net ralentissement de l'activité opératoire programmée" afin de réclamer une meilleure reconnaissance de leur métier.

Des collectifs d'infirmiers anesthésistes (IADE) ont appelé à une semaine "bloc mort" dans les hôpitaux à partir de ce lundi, promettant "un net ralentissement de l'activité opératoire programmée" afin d'obtenir "une juste reconnaissance de leur profession".

Ces collectifs, ralliés sous la bannière "IADE united", sont couverts par un préavis de grève déposé par la CGT, pour la période du 2 au 11 novembre inclus, réclamant "une reconnaissance législative, réglementaire et financière de leur profession", intégrant "la pénibilité de leur exercice", ainsi que "le respect (de leurs) compétences exclusives".

"Plus rien à perdre"

Les infirmiers anesthésistes "sont en lutte depuis plus d'un an" et "n'ont plus rien à perdre", affirment les collectifs dans un communiqué dénonçant "l'absence de volonté gouvernementale d'accéder (à leurs) revendications légitimes", en termes de statut et de salaire.

Ils appellent par conséquent à "une semaine 'bloc mort', semaine noire sans IADE", afin de "forcer le gouvernement à faire évoluer favorablement leur profession".

"De fortes perturbations devraient être attendues à partir de ce lundi 8 novembre dans l'ensemble des blocs opératoires du territoire, avec un net ralentissement de l'activité opératoire programmée, hors urgences", préviennent-ils.

Ce lundi, la grève a été particulièrement suivi dans les salles d'opération alsaciennes, rapporte L'Alsace. Sauf les urgences, l’activité opératoire programmée tournait au ralenti, voire pas du tout dans certains établissements.

Cette appel à la grève intervient alors que les hôpitaux concernés par les fermetures de services d'urgence par manque d'effectif sont de plus en plus nombreux.

J.D. avec AFP