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Covid-19: pour Renaud Piarroux, une éventuelle quatrième vague "n'aura pas la même l'intensité"

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L'épidémiologiste estime que grâce à la vaccination, la survenue d'une quatrième vague n'aurait pas un impact aussi fort sur les hôpitaux que les précédentes.

"La troisième vague est finie, on est dans la décroissance", affirme ce mardi sur BFMTV l'épidémiologiste Renaud Piarroux, chef du service parasitologie à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Mais quid d'une éventuelle quatrième vague? Le spécialiste estime qu'une "reprise du nombre de cas dans les jours qui viennent" est possible en raison de l'allègement de certaines mesures barrières, comme la réouverture des terrasses.

Mais "vu le nombre de personnes vaccinées, les hôpitaux ne vont pas connaitre une quatrième vague de l'intensité qu'on a pu avoir en mars et avril", rassure-t-il.

Et de préciser: "Une fraction de plus en plus importante de la population est immunisée, ça a un effet sur la transmission: il y a moins de personnes contaminées."

Plus de 23 millions de première injection

Actuellement, le nombre de malades du Covid-19 dans les hôpitaux français continue lentement à diminuer, y compris dans les services de réanimation, selon les données publiées lundi par Santé publique France. En matière de contaminations, un peu plus de 12.000 cas quotidiens ont été confirmés sur les sept derniers jours pour lesquels les statistiques sont connues, selon CovidTracker. Loin du pic de la troisième vague, autour de 35.000 cas.

Parallèlement, la campagne de vaccination se poursuit avec 23.335.997 personnes ayant reçu une première injection depuis la fin du mois de décembre, et 9.738.741 deux injections, selon la Direction générale de la Santé. Le gouvernement vise 30 millions de premières injections à la mi-juin.

Ambre Lepoivre Journaliste BFMTV