CARTE. Port du masque à l'école: quels sont les 39 départements où il pourrait redevenir obligatoire?

CARTE. Port du masque à l'école primaire: 47 départements actuellement au dessus du seuil d'alerte - BFMTV
Avant les vacances scolaires, le port du masque à l'école primaire n'était plus obligatoire que dans 22 départements. La donne va changer à la rentrée des vacances de la Toussaint. Lors d'une conférence de presse ce mercredi, Gabriel Attal a annoncé un nouveau tour de vis, en raison de la reprise de l'épidémie:
"Cela concerne, pour lundi prochain, 39 départements où le masque avait été rendu optionnel, où le masque redeviendra malheureusement obligatoire à compter de la semaine prochaine."
La liste des départements concernés sera communiquée dans les prochaines heures a précisé le porte-parole du gouvenement. En se basant sur les critères fixés par le gouvernement, BFMTV.com fait le point sur les départements dont il pourrait s'agir.
Une cinquantaine de départements au-dessus du seuil d'alerte
La règle prévue par le ministère de l'Éducation nationale est actuellement la suivante: le port du masque à l'école primaire est obligatoire dans les départements où le taux d'incidence est supérieur à 50, cinq jours d'affilée. Un seuil d'alerte à nouveau évoqué par le porte-parole du gouvernement ce mercredi.
Selon les données les plus récentes de Santé publique France, 47 départements remplissent ces critères - qui devraient donc en tout logique imposer le port du masque lors de la rentrée des vacances de la Toussaint, ce lundi 8 novembre. 13 autres départements affichent quant à eux des taux d'incidence en hausse et supérieurs à 50 sur ces derniers jours, ce qui laisse planer le doute sur une éventuelle application de la mesure.
Une situation sanitaire en légère dégradation
Après des semaines de baisse, "on assiste à une petite poussée" de l'épidémie en Europe, et donc en France, affirmait le ministre de la Santé Olivier Véran le 22 octobre sur BFMTV.
Plusieurs indicateurs semblent en effet révéler une circulation accrue du Covid-19: la hausse du taux d'incidence, du taux de reproduction (R0), du taux de positivité des tests... S'ils restent faibles, le nombre de cas graves (hospitalisations, admissions en soins critiques, décès) augmente également de jour en jour.
Interviewé par La Dépêche mardi 2 novembre, le ministre de la Santé Olivier Véran confirme que le "virus circule plus en ce moment" :
Il y a un effet saisonnier très marqué avec la baisse des températures et l’augmentation de l’humidité qui favorisent la multiplication du virus dont la circulation est accélérée par le fait qu’on sort moins à l’extérieur dans cette période. (...) Une nouvelle vague est donc possible pendant cet automne-hiver, regardez certains de nos voisins.
Le virus circule en effet activement dans de nombreux pays européens, comme l'Allemagne, le Royaume-Uni ou encore la Belgique.