Pour Yaël Braun-Pivet, l'Assemblée nationale "produit le meilleur et le pire"

La présidente de l'Assemblée nationale fait le bilan, un an après son élection à la tête de l'institution.

Un an jour pour jour après sa nomination comme présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet a fait le bilan au micro de LCI, expliquant avoir vu "le meilleur", comme "le pire" au Palais Bourbon.

Le meilleur? "Ce sont des textes votés, parfois à l'unanimité, et beaucoup de propositions de loi", soit "l'émanation même du Parlement", a répondu la députée Renaissance des Yvelines.

"Le meilleur de la politique"

La locataire du Perchoir est ensuite revenue sur ce qui constitue "peut-être [s]a plus grande fierté: avoir "réussi à créer des semaines transpartisanes où les textes sont portés, dès l'origine, par des députés qui appartiennent à des camps différents".

Exemple avancé: la proposition de loi pour encadrer les pratiques des influenceurs, portée conjointement par le binôme Stéphane Vojetta (Renaissance) - Arthur Delaporte (PS), et définitivement adoptée par le Parlement au début du mois de juin.

"Quand on arrive à dépasser les clivages dans l'intérêt des Français, je crois que c'est ça le meilleur de la politique", a souligné l'ancienne présidente de la commission des Lois.

Quant au "pire", "tout est question de nuance", a-t-elle avancé, se disant favorable à une "Assemblée vive, qui débat, où il y a de la controverse", mais opposée à des échanges qui tournent "à l'invective, à l'insulte, à l'injure".

Reste à savoir si cette situation politique perdurera sans qu'une dissolution ne soit prononcée par Emmanuel Macron, alors que le camp présidentiel ne dispose que d'une majorité relative.

"C'est ma mission première: faire en sorte que l'Assemblée nationale fonctionne et qu'elle tienne au service des Français", a expliqué Yaël Braun-Pivet.

"C'est cette boussole qui doit être la nôtre et qui nous permet de se rassembler sur certains sujets", a conclu la présidente de l'Hémicycle.

Baptiste Farge