Le CSA affirme n'avoir "rien exigé" de Raquel Garrido

Raquel Garrido - CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
"Le CSA a bon dos." La réaction de l'autorité administrative aux déclarations de Raquel Garrido ne colle pas vraiment avec la version présentée par l'insoumise dimanche, dans le JDD. L'avocate affirmait avoir été contrainte de choisir entre son rôle de chroniqueuse sur C8 et ses fonctions "d'oratrice nationale" à la France insoumise. "Pour maintenir ma chronique hebdomadaire, il fallait l'ôter du décompte France insoumise. Pour cela, le CSA a exigé un retrait total de mes activités politiques", expliquait l'ancienne porte-parole de Jean-Luc Mélenchon.
Contacté par Le Lab Europe 1, le Conseil supérieur de l'audiovisuel dément les propos "un tout petit peu biaisés" de l'avocate.
"Nous n'avons rien exigé de madame Garrido. Nous n'avons évidemment rien demandé. C'est une décision personnelle. (...) Le CSA a bon dos."
Stricte application des règles
Le CSA explique avoir "confirmé" à la société de production de Thierry Ardisson que la chronique de l'insoumise serait décompter comme du temps de parole politique.
"On applique les règles, point. Ensuite, c'est à l'éditeur ou à la personne concernée de prendre leurs décisions. (...) On ne donnerait jamais un message du style 'faites-ci ou faites-ça'".
Selon Raquel Garrido, des discussions ont eu lieu à l'initiative de la production et de la chaîne avec le CSA, qui aurait conclu que la seule manière de faire sortir la chroniqueuse du décompte de temps de parole politique serait pour elle de se placer en retrait de la vie politique. Dont acte.