"Quand on a la chance de rencontrer Ségolène, on la garde", disait Hollande

Le documentaire Ségolène Royal, la femme qui n’était pas un homme diffusé lundi soir sur France 3, qui observe et analyse le parcours de la ministre, s'ouvre sur cette phrase lourde de sens du président de la République.

Quelle place occupe Ségolène Royal dans le paysage politique français? Ministre très jeune, ancienne candidate socialiste à la présidentielle, ex-compagne de François Hollande et désormais poids lourd du gouvernement de Manuel Valls, la ministre de l'Ecologie est un personnage majeur des dernières décennies. Dans le documentaire Ségolène Royal, la femme qui n’était pas un homme diffusé lundi soir sur France 3, le psychanalyste Gérard Miller et Anaïs Feuillette tentent de percer le mystère d'une femme politique au parcours hors du commun.

Placardisée en 2012, visée directement par un tweet de Valérie Trierweiler lors des législatives de la même année, Ségolène Royal est désormais un ministre - troisième du protocole derrière Manuel Valls et Laurent Fabius - à qui l'on autorise une liberté de langage sans équivalent et une voix parfois dissonante. Et quand il faut accueillir le roi d'Espagne et son épouse à l'Elysée, à qui le président de la République demande de l'accompagner? A la mère de ses quatre enfants bien sûr.

A son sujet, en ouverture du documentaire (en libre accès sur le site FTVI) le chef de l'Etat a d'ailleurs cette phrase révélatrice tirée d'images d'archive: "Quand on a la chance de rencontrer Ségolène, on la garde". François Hollande ne devrait pas la laisser filer avant 2017...

S.A.